(récap 2017) 10 romans que j’ai aimés cette année

Livres 2017 Conseils lecture Le blog de Mathilde

Les vacances de Noël ont longtemps rimé – enfant en tout cas – avec ennui et lecture. Je recevais des livres en cadeau de la part de mes grands-parents, et je passais les 15 jours de vacances à tous les lire.

Aujourd’hui, les vacances sont plus courtes, et j’ai déjà de quoi lire sous la main. C’est l’heure aussi des bilans de fin d’année, alors voici une sélection de romans que j’ai lus et beaucoup aimés cette année, chacun à leur façon. Ils ne sont classés que par ordre chronologique de mes lectures au fil de l’année.

On Beauty

On Beauty
de Zadie Smith

Un roman sur l’expression des convictions personnelles et politiques au sein d’une famille afro-américaine en banlieue de Boston. J’ai beaucoup aimé ce roman, ça m’a donné envie de lire plus de romans de Zadie Smith. On suit les membres d’une famille afro-américaine dans une riche banlieue de Boston, qu’est-ce que ça veut dire être Noir, qu’est-ce que ça implique politiquement (= est-il interdit d’être conservateur ?). Les personnages sont attachants, c’est divinement bien écrit.

→ J’en avais parlé sur le blog dans le Monday Morning #46
→ Le livre a été traduit en français, De la beauté

The House of Mirth

The House of Mirth
de Edith Wharton

Un roman classique sur l’apogée et la chute d’une socialite new yorkaise au début du 20è siècle, Lily Bart, une jeune femme que tout rend désirable : la jeunesse, la beauté, la richesse. Elle vit entre New York et les vacances dans les coins chics, en sachant tenir son rang et en faisant attention à ce qui est bienséant pour une jeune femme de sa classe. Mais ça coince : Lily ne trouve pas à se marier, ce n’est jamais assez bien pour elle, mais comme c’est la seule issue possible pour une femme à l’époque, elle se voit petit à petit déclassée.

C’est un classique de la littérature américaine que j’ai eu plaisir à lire, et j’avais visité l’année précédente le lieu où le roman a été écrit, ce qui donne toujours un charme supplémentaire au récit, j’en ai parlé dans cet article sur Edith Wharton dans les Berkshires.

→  Le livre a été traduit en français Chez les heureux du monde

Dracula

Dracula,
de Bram Stocker

Un roman gothique sur le boss des vampires. Parfois quand je ne sais pas quoi lire, je me tourne vers un bon vieux classique (en vrai, je me tourne vers ma bestie prof d’anglais qui a toujours une bonne recommandation sous le coude).

On croit tous connaître l’histoire de Dracula, le patron des vampires, j’étais intriguée, et par moments effrayée de lire son histoire originale écrite à la fin du 19è par un auteur irlandais. J’ai regardé ensuite le film de Coppola, assez fidèle au livre. C’est baroque, sexy, gore… un bon divertissement, qui m’a rappellé la série Penny Dreadful. 

→ J’avais parlé de ma lecture de Dracula dans ce Monday Morning fin mai
→ Le livre a été traduit en français, Dracula de Bram Stocker

The Goldfinch

The Goldfinch,
de Donna Tart

▶ Un roman-fleuve sur la vie bouleversée d’un jeune homme qui devient malgré lui le propriétaire d’une œuvre d’art inestimable. Il y a un truc avec les romans longs, c’est parfois c’est dur de rentrer dans l’histoire, mais on reste tellement longtemps avec elle qu’elle ne nous quitte plus quand c’est terminé. Je suis retournée à  Las Vegas après avoir lu ce livre dont l’action se passe en partie là-bas, et je n’ai pas pu m’empêcher de penser à Theo, son ennui dans la banlieue standardisée au milieu du désert. L’histoire du Goldfinch est prenante, mais lente à se mettre en place : Theo et sa mère visitent un musée à New York, une bombe explose, Theo s’en sort et avant de sortir du musée, il dérobe une peinture, celle du Goldfinch, le Chardonneret en français. Sa mère meurt dans l’accident ; on suit le jeune Theo, enfant, puis ado, puis adulte, à vivre sa vie accompagné de la peinture, perdue pour le reste du monde. J’ai lu ensuite d’autres romans de Donna Tartt, il y a à chaque fois une atmosphère unique, comme l’histoire de meurtre entre amis, The Secret History.

→ J’avais parlé du Goldfinch dans le Monday Morning #57
→ Le roman a été traduit en français Le Chardonneret 

The Son Philipp Meyer

J’ai donné mon livre à une copine, je suis allée le prendre en photo à la bibliothèque…

The Son,
de Philip Meyer

Un roman violent sur la création du mythe américain. On m’a offert ce livre pour mon anniversaire (merci Claire !) et je n’ai pas décollé pendant quelques jours. On suit une famille de Texans qui s’approprie des terres : d’abord cow-boys, ils deviennent exploitants de pétrole. Les chapitres alternent entre 3 personnages de la famille, à trois époques différentes, et le plus fou, le plus passionnant, c’est de suivre le petit jeune, Eli, qui deviendra le patriarche de la famille, enlevé puis élevé par des Commanches.

C’est un roman sur les Etats-Unis, la fondation de ce pays dans l’extrême violence et la dépossession des terres des Indiens, puis des Mexicains en ce qui concerne le Texas. C’est à lire pour quiconque voyage dans ce pays ! Le livre va être adaptée en série télé.

→ J’avais parlé de ce roman dans le Monday Morning #58
→ Le livre a été traduit en français Le fils

homegoing livre Yaa Gyasi

Homegoing,
de Yaa Gyasi

Un roman historico-généalogique sur la transmission d’un trauma d’une famille d’Afrique qui commence par l’histoire de deux-demi-soeurs qui ne se sont jamais connues, leur mère ayant fui le village où elle avait donné naissance à la première d’entre elles : l’une des deux filles reste dans son village au Ghana, l’autre est exilée de force et devient esclave en Amérique.

On suit ensuite les descendants de chacune d’elle au fil des décennies, jusqu’à nos jours. Le temps du récit est donc très étendu, presque deux siècles, chaque chapitre est très dense, et on voit petit à petit se dessiner le thème du trauma familial originel. Au-delà de ça, c’est un roman sur la découverte de soi, le racisme, la famille. C’est fort et beau !

→ J’en avais parlé dans cet article Book Club d’été
→ Le roman a été traduit No Home en français

Commonwealth

Commonwealth,
de Ann Pratchett

Un roman sur la vie d’une famille recomposée sur 50 ans, des deux côtés des Etats-Unis. J’ai lu ce roman très vite, je l’ai déjà presque oublié, et pourtant en le lisant, je me disais… que c’est bien écrit, que c’est bien vu.

Bref, c’est un bon petit roman qui se lit vite (dans les transports en commun par exemple), qui ne changera pas votre vie, mais qui vous fera passer un bon moment (c’est déjà pas mal). Le récit s’étend sur 5 décennies, et raconte l’histoire de deux familles recomposées, hantées par la mort de l’un des enfants. C’est triste un drôle à la fois, les personnages sont bien foutus. De la lecture facile, parfaite pour les vacances de Noël.

→ J’en avais parlé dans ma revue des livres de l’été
→ Le roman n’a pas encore traduit en français

Behold the dreamers

Behold the Dreamers,
de Imbolo Mbue

Un roman contemporain sur l’impossibilité du rêve américain. On suit l’histoire de Jende et sa femme Neni, à la fin des années 2000 à New York. Ils viennent d’immigrer, ils attendent leur papiers, et croient tous les deux dur comme fer au rêve américain. Originaires du Cameroun, ils se frayent un chemin professionnel pas tout rose, mais ils restent motivés et heureux d’être là : Jende est chauffeur pour un riche banquier, et Neni fait des ménages. La crise de 2008 voit leurs rêves s’écrouler. Petit à petit, le roman explore la vie de ceux qui emploient Jende, on élargit le champ du récit sur la chute de la banque Lehman Brothers. Un roman court et intense.

→ Le roman a été traduit en français Voici venir les rêveurs

Call me by your name

Call me by your name,
de André Aciman

Un roman sensuel sur un premier amour, et mon roman préféré de 2017.  Si vous vivez aux Etats-Unis, impossible d’échapper au battage médiatique de la sortie du film éponyme. Quelques semaines avant la sortie, j’ai lu le roman dont le film s’inspire, que j’ai adoré. Ça faisait longtemps que je n’avais pas lu une histoire d’amour aussi finement décortiquée. On suit Elio, un jeune homme de 17 ans dans sa maison de vacances en Italie, chez ses parents, qui accueillent pour l’été un étudiant, Oliver, l’assistant du père d’Elio, un professeur d’université. Le jeune homme est en émoi, mais il n’est pas bien sûr pourquoi, et l’exploration sentimentale peut commencer. Le décor est idyllique, le temps – limité et/ou éternel – c’est l’été en Italie. Le début de la passion est comme toujours incertain. J’ai été ému par la réaction des parents d’Elio, et notamment du père, qui accepte sans problème l’amour homosexuel de son fils avec une douceur et une ouverture d’esprit touchantes. En gros, c’est le Belle du Seigneur gay, réduit à son essence de passion sensuelle.

→ J’en avais parlé dans cette chronique du Monday Morning au Cape Cod

→ Le livre a été traduit Appelle-moi par ton nom (il a eu un autre titre avant qui n’avait rien à voir, mais il ressort avec la traduction littérale)

The Girls

The Girls
de Emma Cline

Un roman sur la liberté de l’adolescence… qui peut mal tourner. On suit Evie Boyd pendant l’été 1969, elle a 14 ans, elle s’ennuie dans sa banlieue chic de Californie et rencontre par hasard un groupe de jeunes filles à l’allure sauvageonne, parmi lesquelles se trouve la mystérieuse Suzanne, qui la fascine. Evie finit par rejoindre le groupe qui vit dans un ranch abandonné et voue un culte à leur leader : un musicien hippie charismatique. On suit l’errance des jeunes filles, de l’initiation sexuelle à la recherche d’expériences – drogue, sexe, vols. Le récit est raconté par Evie devenue adulte, et qui se souvient de l’été 69.

Le roman est inspiré des crimes de la « famille Manson » : un groupe réuni autour de Charles Manson – un criminel américain et manipulateur notoire, on en a entendu parler à nouveau récemment car il est décédé il y a quelques semaines après plusieurs décennies en prison.

J’ai bien aimé parce qu’un récit sur l’adolescence, c’est toujours intriguant ; il flotte un air de liberté dans le San Francisco hippie de la fin des années 60, mais aussi un air de danger autour de cette communauté étrange du ranch. J’ai bien aimé le style de l’auteure, même s’il est parfois trop sophistiqué, et c’est un roman que j’ai dévoré en trois jours.

→ Le livre a été traduit en français, avec le même titre, chez 10/18, The Girls

Bilan des lectures 2017 : Lire + faisait partie de mes résolutions pour 2017, en fait c’était lire plus et regarder moins de séries. Je crois que j’ai honoré la première partie de ma résolution, mais j’ai regardé autant voire plus de séries.

Romans & autres. J’ai lu au total 23 romans, et 4 livres « documents et essais ». J’ai laissé tomber plus de 5 romans, commencés mais pas terminés ; j’ai notamment renoncé à lire The Sympathizer et Lord of the Flies, je suis sûre que ce sont des bons bouquins… mais parfois j’ai la flemme de faire l’effort de persévérer, j’ai l’impression de savoir rapidement au bout de quelques pages si c’est quelque chose qui m’intéresse, à un moment donné. Dans un autre genre, c’est la première année où j’étais abonnée au New Yorker, et je ne rate plus la fiction, un récit de 2 à 10 pages, l’un d’entre eux récemment a eu un succès retentissant : Cat Person, sur la mécompréhension dans les débuts de relations. C’est ma contribution personnelle à la lecture de nouvelles par des auteur.es. contemporain.e.s.

« Mais qu’est ce que je peux bien lire ? » Je me pose souvent cette question… Mes sources d’inspiration sont aussi bien les magazines en ligne comme Vulture, les tables des libraires, les recommandations des bibliothécaires, un texto à ma copine Jeanne de New York ou à Marjo à Lille. C’est dur de se faire recommander ou de recommander un livre qui plaira à coup sûr, mais quand ça marche, c’est magique !

Les extras de 2017. J’ai rencontré une auteure que j’aime beaucoup : Courtney Sullivan, à la bibliothèque de Cambridge pour la présentation de son livre Saints for all occasions (j’en ai parle dans cet article), j’aime beaucoup ses romans, meme si j’ai un peu moins aimé celui-ci ; la plupart se passe en Nouvelle-Angleterre avec des personnages le plus souvent féminins, il y a eu l’amitié dans Commencement, le mariage dans Engagement, et dans ce dernier, c’etait sur les familles irlandaises immigrees à Boston.  Enfin, côté vie des livres en 2017, il y a eu aussi le challenge Nanowrimo et l’écriture d’un roman au mois de novembre. Un défi passionnant et qui me fait apprecier encore plus le travail des romanciers.

Lire en anglais vs en francais. Je n’ai pas toujours lu en anglais, quand je vivais en France, je ne me forçais pas à lire en langue originale (à part Harry Potter…), mais en arrivant aux Etats-Unis, je me suis dit que c’était la solution de longue durée la plus simple, j’ai commencé par lire des trucs faciles et petit à petit j’ai lu un peu de tout ! En ayant passé quelques jours en France début janvier 2017, j’ai tout de même lu 4 romans en français cette année : Petit Pays de Gaël Faye, La disparition de Jim Sullivan de Tanguy Viel (une sorte de méta-roman sur le roman américain) et Vernon Subutex 1 et 2 – le premier m’a laissé un goût dégueulasse, mais j’ai adoré le second.

Mes envies pour 2018. J’ai envie d’être surprise, de lire dans des genres que je ne fréquente pas trop, des auteur.e.s auxquel.le.s je n’aurais pas pensé, j’aimerais aussi lire moins de fiction, plus de documents, ou en tout cas équilibrer les deux. Certaines sorties de livres sont comme celles de films : il faut l’avoir lu vite, vite ! et je cède souvent aux sirènes du livre ou de l’auteur.e à la mode. En attendant 2018,  j’ai encore 2 semaines de décembre pour finir mon roman en cours (The Nix, de Nathan Hill) et commencer probablement un roman de Murakami, Kafka on the shore.  Je ne lis pas toujours pour les mêmes raisons : parfois, c’est juste pour du divertissement – rire, être triste, avoir peur, parfois c’est pour lire quelque chose de fort et de beau, pour le plaisir des mots, parfois aussi j’y découvre un petit bout de moi.

▶ Et vous, quel est votre livre coup de coeur de 2017 et pourquoi ?

▶ A relire aussi sur le blog, les librairies et papeteries de Boston

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

33 réflexions au sujet de “(récap 2017) 10 romans que j’ai aimés cette année

  1. La lecture est ma passion, mais malgré la quantité de livres que j’ai lue, je ne suis jamais tombée sur ceux trouvés dans ta liste. Cependant, je compte très bientôt lire Behold the Dreamers de Imbolo Mbue et The Girls de Emma Cline.

  2. hello Mathilde,
    merci pour la liste, j’en avais déjà pas mal en commun sur la mienne! j’ai adoré The Nix (les fantômes du Vieux Pays en FR), et je vais commencer On Beauty de Zadie Smith.
    Sinon en matière d’essai, j’ai trouvé passionnant l’ouvrage d’Emily Witt, Future Sex: A New Kind of Free Love qui raconte l’enquête mené par l’auteur sur les traces du dating et des relations pour la génération Y aujourd’hui (la catch up phrase: A funny, fresh, and moving antidote to conventional attitudes about sex and the single woman). Très intéressant! MErci pour les reco, c’est toujours agréable de lire quelqu’un qui te dit ce qu’il a aimé (ou pas) et pourquoi 🙂

  3. Merci pour toutes ces nouvelles idées !
    J’ai pensé à toi il y a peu, j’ai lu « D’or et d’argent » de Kathleen Windsor, un roman sur une famille américaine de la fin du XIXe. On suit une partie qui part dans le Montana à la recherche de l’or, l’autre qui tente de percer à New York à travers la finance. C’est vraiment très intéressant sur la construction de l’Amérique d’Aujourd’hui.

  4. J’aime beaucoup ta liste. Je suis intéressée par the son, Homegoing and the Behold the dreamers.

    Mes grandes découvertes 2017 :
    – Philipp Roth avec The human stain. j’avais déjà lu cet auteur mais ce roman me l’a vraiment fait aimé.
    – Jean Marie Blas de Robles – avec Là où les tigres sont chez eux- si tu cherches des romans fantasques, étonnants, foisonnants ce sont des perles !
    – Naomi Klein en essais politiques et société. Je lis tout de cette femme engagée dans les questions du climat, de la reconnaissance des droits des native american, et de la fin du capitalisme du désastre. Passionnant, informé, éclairant.
    – Kazuo Ishiguro – Never let me go – que je lis pour la première fois suite à son prix nobel.
    – Les essais sur l’histoire des couleurs de Michel Pastoureau. Mes vieilles passions médiévales 😉

    Bonne année

  5. Mathilde,

    Mon premier commentaire sur ton blog… Pourtant je te suis depuis un petit bout de temps. J’adore te lire toutes les semaines, que ce soit les Monday Morning ou autres. Bravo pour ce beau récapitulatif! Ca m’inspire beaucoup et me donne envie de lire plus aussi en 2018! Je retiens notamment le livre de Zadie Smith, De la Beauté et Voici venir les rêveurs.
    Je te souhaite de passer de bonnes fêtes de fin d’année ;)!

  6. Cette année j’ai adoré lire : Celui qui va vers elle ne revient pas de Shulem Deen, l’histoire d un juif hassid qui perds la foi et fini pas quitter sa communauté et se faire, petit à petit, une place dans la « vie moderne. Extrêmement touchant.
    J’ai beaucoup aimé aussi Nora Webster de Colm Toibin, j’avais adoré Brooklyn le film et le livre. J’ai aussi découvert la trilogie de Peter May, super ambiance dépaysante ! Et aussi La Vie secrète des arbres de Peter Wohlleben, pas un roman cette fois mais captivant ! Après on regarde les arbres autrement quand on se balade en foret
    Merci pour tes suggestions en tout cas, je n’ai pas été déçue. Bonnes lectures en 2018 !

  7. Merci pour ce bilan Mathilde ! J’ai beaucoup aime certains des romans que tu as conseille par le passe, du coup je prends note de ceux-ci 🙂
    Bibliothecaire de metier, je lis beaucoup ! Certains de mes coups de coeur recents sont : « Plainsong » et « Eventide » de Kent Haruf, qui se passent dans une petite ville du Colorado. Lus sur les conseils d’une consoeur, je ne pensais pas aimer, et pourtant ! Et je viens de finir un roman young adult a lire absolument : « The hate u give » de Angie Thomas, un roman tres fort sur la condition des Noirs aux Etats-Unis, dans les quartiers chauds, et sur les violences policieres a leur egard.
    Passe de joyeuses fetes !

    • Hello Véronique,
      J’ai lu les 3/4 de The Hate You Give… il fait partie des livres que j’ai laissé tomber. Le thème est majeur, les personnages sont attachants, mais l’écriture m’a semblé trop lourde, ça m’est tombé des mains.
      Je note pour les autres idées !

  8. Merci Mathilde pour cet article…J’ai été particulièrement sensible au fait que tu comptabilises les livres que tu as abandonnés. Du coup, j’ai moins de scrupules! Cette année il me semble avoir battu des records d’abandon et chaque fois ça a été difficile de me rendre à l’évidence… J’ai procrastiné longuement avant de me résoudre à passer à autre chose et donc j’ai l’impression d’avoir perdu mon temps. Conclusion, j’ai entamé moi aussi la rétrospective 2017 de mes lectures et ce n’est pas si catastrophique, ouf!

  9. Dracula : il faut absolument que je le lise – résolution de 2018 !
    Pour ma part j’ai lu un peu plus de 20 livres (et certainement regardé beaucoup moins de séries). Pour le coup de coeur, dur dur, pas de romans inoubliables (j’ai d’ailleurs lu Vernon Subutex cette année, et même avis que toi, du coups pas du tout envie de lire le 2…), j’ai bien aimé “D’après une histoire vraie” de Delphine de Vigan (il va falloir que je trouve le film maintenant même si la bande-annonce m’a moyennement convaincue…), j’ai littéralement détesté “ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une” ce genre de romans n’est vraiment pas pour moi, et je suis passée proche du coup de coeur avec “Bird box” de Josh Malerman (j’ai d’ailleurs vu que Netflix allait sortir l’adaptation l’année prochaine).
    Voilà pour mon bilan résumé !

    • Tu me diras si tu as aimé Dracula, c’est très particulier !
      J’ai beaucoup entendu parler du Delphine de Vigan, mais là encore je ne lis pas – ou très rarement – sur tablette (j’ai vu sur Instagram que c’était comme ça que tu achetais tes livres). Cool pour Bird Box, je note.

  10. Je n’ai pas eu de coup de coeur littéraire cette année pour la simple et bonne raison que je n’ai que très peu lu… Je me déçois moi-même, moi qui adore les livres ! Je ne prendrai pas beaucoup de résolutions en 2018 (car je ne les tiens jamais!) mais celle de lire plus en sera définitivement une ! Et il y a quelques titres piochés dans ta liste qui me donnent vraiment envie donc je te donnerai mon avis 😉

    • Quoi ? Mais tu n’as pas lu cette année ! En décembre 2016 j’étais passée par la librairie Mollat à Bordeaux justement, ils ont l’air d’avoir une chouette sélection.

  11. Bonjour Mathilde,
    Cela fait un petit moment que je me dis qu’il faut que je te laisse un commentaire ne serait-ce que pour te dire à quel point j’apprécie la qualité de tes articles. Il y a un bon moment que je suis ton blog (je pense que j’ai fortement contribué à augmenter tes stats de fréquentation en 2015 alors que je m’ennuyais ferme dans mon ancien job !) et, en tant que grande amoureuse des Etats-Unis, je prends beaucoup de plaisir à découvrir des coins de ce pays que je ne connaissais pas.
    Merci pour les conseils lecture, j’en prends note ! Dans un autre genre que le roman, je ne sais pas si tu as lu les BD « Les culottées » de Pénélope Bagieu, on y découvre des femmes qui ont, à leur manière, marqué l’histoire ou le monde culturel, c’est vraiment sympa à lire.

    • Merci Cecilia, c’est gentil d’avoir pris le temps d’écrire un mot.
      Je n’ai pas lu la BD de Penelope Bagieu tout simplement car je ne suis pas allée en France depuis un moment, je ne manquerai pas de le feuilleter si je rentre cette année. J’ai vu des BD sur des femmes remarquables aux Etats-Unis, en anglais, il faudrait que je retrouve la référénce, ça avait l’air chouette.

    • Cool ! j’ai découvert par la même occasion en écrivant cet article comment le titre avait été traduit en français, c’est parfois curieux !

  12. Ah c’est marrant que tu ai aussi commencé par Harry Potter en anglais ! L’an dernier, après avoir lu les petite nouvelles du même univers en anglais (elles n’existaient pas en Français) je me suis lancée dans la (re)lecture des tomes, mais en anglais. J’ai dévoré les 7 tomes en quelques semaines… C’est bizarre mais je ne suis pas arrivée à lire d’autre romans en langue de Shakespeare, sa m’énerve trop de buter sur des mots, ou pire sur des tournures de phrases trop bizarre que je ne comprends pas (notamment anglais us). Je vais peut être m’inspirer de ta liste pour retenter le coup ! 2017 a pour moi été plutôt la lecture d’ouvrages scientifiques pas vraiment de romans, mais j’ai beaucoup aimé « Le charme discret de l’intestin » de Giulia Anders (traduit en plusieurs langues).

    • Oui quand j’étais plus jeune, je n’avais pas envie d’attendre la version française pour lire la suite de Harry Potter ! C’est quand même vraiment en vivant aux USA que j’ai été forcé de lire quasiment tout en anglais.
      J’ai honte mais toutes les lectures scientifiques m’ennuient… j’avais acheté l’intestin truc machin à l’aéroport avant de partir de France en janvier, je l’ai lu dans l’avion, mais ça m’a ennuyé :/

  13. J’ai noté plusieurs titres de bouquin de ton article, ils ont l’air exactement dans le ton que j’aime lire, je suis déjà impatiente à l’idée de les découvrir !! Mais là, ça devient dramatique, j’ai beaucoup trop de livre à lire et on risque de me retrouver au bout de 3 jours sans nouvelles ensevelie en dessous… Bref, sinon, en 2017, je me suis enfin mise à la lecture d’une des trilogies de Ken Follet (à savoir le premier bouquin « la Chute des Géants »), qui, malgré ses 1200 pages m’a complètement fasciné ! J’avais prévu de le lire au cours d’un long voyage en train (17h) et je n’ai pas décroché !! Cette trilogie raconte l’histoire de la première et seconde guerre mondiale, suivie de la guerre froide à travers l’histoire personnelle de plusieurs personnages provenant de différents milieux (aisés, ouvriers, allemands, anglais, russes, français, américain). C’est magnifiquement raconté, ça permet aussi de se remettre les idées en place sur les évènements historiques, et tous les personnes sont attachants, ce qui permet d’avoir enfin un point de vue global sur les évènements (et pas seulement : « les français sont gentils, les allemands sont méchants »). Voilà, j’ai adoré 🙂

  14. Hello Mathilde !

    Merci pr ttes ces reco au long de l’année. J’ai lu pas mal de livres qui figurent ds ton top du coup, et concrètement, je pense qu’environ 60% de mes lectures s’inspirent de tes articles. Avec 90% de réussite 😀 Pour étendre tes sources d’inspi, tu peux peut-être aussi checker les listes faites par Vox. Sinon, Call me by your name, ça ne me rend que plus impatiente de découvrir le film que j’attends depuis, oh, UN AN (merci Sundance). Et ma lecture favorite de l’année est Ready Player One d’Ernest Cline, dont j’avais entendu parler av son adaptation par Spielberg, mais que j’ai préféré découvrir par le bouquin en entendant Casey Neistat en parler. Qui l’eut cru ? ^^

    Bonnes lectures de fin d’année !

    • Ah mais c’est un score excellent 🙂
      Je note l’idée de lecture, j’ai un post it dans mon tél et je l’utilise en librairie quand je ne sais pas quoi prendre en librairie ou bibliothèque.
      Je regarde la plupart des vidéos de Casey mais j’ai raté sa reco !!

  15. Youhouh un article livres, j’ai directement ouvert le site de la bibliothèque en même temps ! J’ai pensé à toi justement en finissant Homegoing yesterday. Certains passages m’ont plus plu que d’autres mais j’ai mis au moins 120 pages à comprendre la structure narrative… et sinon je pique mes idées de livres chez toi et chez Adventurous Kate 🙂

  16. J’ai beaucoup le Goldfinch et The Son (lu en français). Ma decouverte de l’année ca a ete Mordecai Richler et son roman Solomon Gursky. Bien barjo, j’ai adoré.

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