Est-ce impossible de se faire des amis à Boston ?

Lonely Boston // https://www.maathiildee.com
« So lonely »

Je suis tombée sur un vieil article dans un journal local de Boston, intitulé « Pourquoi est-il si difficile de se faire des amis à Boston ? » Ok, le titre est en anglais, donc ce n’est pas exactement ça, mais le contenu est intéressant, car c’est écrit par une américaine, et pas une expat’, qui vient de s’installer ici, à Boston.

La nana met en avant le fait que les Bostoniens naissent, étudient, travaillent et passent toute leur vie à Boston. Pourquoi quitter cette ville qui offre des bonnes écoles et universités, du boulot et un cadre de vie agréable ? Les hivers à rallonge, le métro qui déconne – ça c’est juste pour décourager. Le bostonien a plein d’amis, rencontrés tout au long de sa vie, passée exclusivement dans le Bay State, et il a de la famille qui vit tout près. Quand on est newbie, qu’on soit étranger ou pas, tant qu’on n’est pas né dans le Massachusetts, eh bien c’est compliqué de se frayer un passage dans le cercle des amitiés, soudées de longue date. Pourquoi accepter un nouvel ami quand on a déjà plein d’amis ? (personnellement, je pense qu’on a toujours besoin de plus d’amis, juste histoire de varier).

L’article est exagéré, les commentaires ne sont pas tous contents de ce que l’auteur avance. Je suis d’accord avec son point selon lequel c’est plus simple de faire ami-ami avec des gens qui viennent d’autres états, parce qu’ils sont nouveaux et que eux non plus n’ont pas d’amis (on est d’abord devenu copains ici avec des Californiens fraîchement débarqués à Boston). Je suis aussi d’accord quand elle parle des particularités de Boston, du fait que les gens sont très fiers de leurs origines, et que du coup, ça peut être compliqué de partager les mêmes intérêts (surtout pour les sports locaux) : mais de façon plus générale, les Etats-Unis sont un pays tellement vaste que venir du Massachusetts, de Californie ou de Caroline du Nord, c’est presque comme être d’un autre pays, avec les différences que ça implique.

Friendly vs Friends

Quand je suis arrivée aux Etats-Unis, l’un des chocs culturels les plus grands (à part la clim partout), c’était la sympathie des gens, oui, même à Boston, où les gens sont réputés rudes (dès qu’on quitte la ville, on se rend compte que c’est vrai, par comparaison). S’en est suivie une phase d’adaptation, où j’ai compris que quand on me souriait dans la rue, ce n’était pas synonyme de danger. C’est une lente rééducation, qui m’a conduit, à sourire, moi aussi, aux inconnus – parfois seulement. Dans les soirées, dans les cours de sport, dans les cafés, dans les musées, partout, les gens sont amicaux, friendly, engagent la conversation, racontent leur vie, des trucs personnels. Et moi, ne connaissant rien aux codes au début, je pensais qu’on était amis. Instantanément.

(NB : honnêtement, raconter ses problèmes à des étrangers, on s’y fait, et c’est même plutôt pratique, ça évite de saouler ses vrais amis avec la météo et la dent du fond qui fait mal)

J’ai appris que c’était bidon, que les gens à qui on disait des trucs perso, ou avec qui on croyait qu’on s’entendait super bien en un claquement de doigt, n’étaient pas automatiquement à inviter à la prochaine fête à la maison, et qu’il ne fallait pas s’en formaliser. Les gens que je voyais une fois ou deux après le coup de foudre amical, et qui annulaient à la dernière seconde le moindre rendez-vous, eh bien ça fait partie des codes, c’est des gens flaky. Ça m’a déplu, mais en fait, ça fait aussi chier les américains qui ont des amis flaky, et tout le monde n’est pas comme ça.

Il faut maintenant séparer le bon grain de l’ivraie (c’est juste pour le plaisir d’écrire cette expression).

 ❧

La réponse à la question « peut-on se faire des amis américains/bostoniens » est OUI, sans appel. On va me dire que ça vaut pas notre copain de maternelle avec qui on a fait les 400 coups – mais honnêtement, mes amis les plus anciens remontent à la prépa (la faute sans doute à avoir déménagé plus jeune, plus souvent), et je considère certains amis « récents » comme de vrais amis !

L’âge joue vachement dans ces complications à se refaire des amis, mais il y a toujours des gens, après avoir atteint l’âge honorable de 30 ans, qui ont envie d’avoir des nouveaux amis – parce qu’ils en ont marre des anciens, parce qu’ils divorcent et veulent changer d’air, ou juste parce qu’on est cool (ah ah).

J’ai de super copines américaines ici, originaires de Nouvelle Angleterre (non, je ne veux pas une médaille), on s’entend bien, et on se prend la tête, on n’est pas pareil mais on s’aime bien, c’est sûr, c’est comme avec mes amies du reste du monde finalement, même si l’européen en général a tendance à voir l’amitié comme un truc plus sérieux, « ami pour la vie », et moins « serial friends ». De façon générale, les gens bossent beaucoup ici, et j’ai souvent l’impression qu’il faut rentabiliser le temps, qu’on coince un rendez-vous entre copines entre deux autres trucs. Que l’amitié n’est pas toujours la priorité, mais sans doute plus parce que la vie est busy, et pas à cause d’une inhabilité fondamentale.

Conseils en vrac pour brosser l’amerloque dans le sens du poil pour s’en faire une bestie : aller faire des mani-pedi, ne pas hésiter à sortir sa carte de crédit, connaître des bons endroits à cocktails, écouter les problèmes de famille (tellement de daddy issues), dire que le botox, c’est ok. Eviter de faire répéter, quand l’amie américaine tente de dire un truc en français (croissant/ouh lala/Hermès), ne pas être choquée quand elle est super TMI (too much information), toujours dire oui aux invitations – même les trucs les plus étranges, et la règle d’or : ne pas s’offusquer en cas d’annulation à la dernière minute.

Est-ce que le Bostonien est plus revêche que les autres Américains ? Je crois pas
(oui, j’ai le don de l’argumentation sur ce dernier point).

Pour en revenir au sujet de la clim (non, ce n’est pas hors-sujet, promis), je suis partie avec un groupe de copines au Costa Rica récemment. J’ai partagé ma même chambre avec une copine, qui met la clim A FOND (elle m’avait dit qu’elle mettrait sur « normal »). Bilan : un vrai congélo. L’igloo du Costa Rica. Par désespoir, je suis allée dormir dehors, dans le bungalow ouvert, sous une moustiquaire, avec les singes hurleurs pas loin. Elle m’a sûrement trouvé relou, et a peut-être écrit un article sur un blog inconnu, sur « pourquoi les français aiment transpirer la nuit et autres étrangetés quand on essaie d’être ami avec des européens ».

☞ L’article en anglais sur Pourquoi se faire des amis à Boston est-il si compliqué (en anglais)

☞ D’autres articles parus sur le blog sur le thème de l’amitié : Le pays de Friends, ou comment se faire des amis aux Etats-Unis (vaste programme), Quand les amis débarquent en vacances à la maison, 7 techniques infaillibles pour garder ses amis quand on vit à l’étranger, Première tentative de sociabilisation.

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

30 réflexions au sujet de “Est-ce impossible de se faire des amis à Boston ?

  1. Article très intéressant.
    Je suis né en Europe de l’Est et je vis aux USA depuis 8 ans.
    Et j’ai des amis ici, américains et étrangers.

    J’ai été moi-même “flaky” principalement parce que j’ai de l’anxiété et j’ai annulé à la dernière minute.
    Mais j’ai aussi rencontré une personne parfaitement sympathique et après quelques temps de rencontres elle va disparaître. J’ai développé une faible estime de moi à cause de cela, parce que je pense que c’est de ma faute s’ils ne m’aiment pas ou ne veulent plus me rencontrer.

    J’ai aussi l’habitude de me plaindre beaucoup aux gens, alors peut-être que les Américains n’aiment pas ça et c’est pourquoi ils veulent être avec des gens plus positifs.
    Mais pour moi, se plaindre et dire des secrets signifie faire confiance à une personne, la considérer comme un ami.

    Il est plus stressant de se faire de nouveaux amis que ce à quoi je m’attendais.

  2. Le coup des bostoniens sympas mais en fait moins que la moyenne aux US est apparemment un classique. En ballade dans les White mountains, on nous a vite demandé ce qu’on pensait des gens à Boston, les gens s’étonnaient qu’on les trouve sympas !
    Sur l’AC, je viens juste de voir une interview de M. Cotillard chez Colbert qui dit justement que c’est ça qui la gonfle aux US.

  3. Bonjour Mathilde et merci pour cet article 🙂 Je suis d’accord avec toi, il est toujours possible de se faire des amis américains mais c’est peut être un petit peu plus compliqué ou plus long! En effet, à notre « grand » age, la plupart des américains ont déjà leur cercle d’amis, et sont davantage focus sur le boulot et la famille, et peut être trop « busy »comme tu l’évoques pour rencontrer de nouvelles personnes (car bon la côte Est c’est quand même speed). La barrière de la langue n’aide pas non plus au début, car ils n’ont pas forcement la patience et/ou l’envie de nous faire répéter 3 fois notre blague (déjà pas si drôle la 1ere fois alors franchement pourrie qd on doit décortiquer!).
    A NY, j’avais essentiellement des amis expats, français mais aussi et surtout de partout ailleurs, ou des américains venant d’autres États. Il est probablement plus facile de se lier d’amitié au sein de ces communautés, on est étrangers et/ou pas du coin, un peu perdus et souvent sans attaches, on a tout à refaire, des amis en premier lieu!
    Quant à la différence entre « friend » et ‘friendly » je vois tout à fait! Je me suis fait avoir également! D’un côté j’ai également eu ce genre de débat entre habitants du « Nord » et du « Sud » de la France, les premiers considérant les derniers comme « faux » alors qu’ils sont juste plus accueillants et enclins à papoter, sans que cela deviennent des amis « à la vie à la mort ». Dans le Sud ou à NY, je m’y suis très bien habituée! Les gens sont sympas et ouverts, on peut discuter de tout et de rien, se rencontrer à une soirée et se raconter nos vies, et ne plus se recroiser pendant des semaines sans pour autant que cela pose problème. Ce contact facile et décomplexé permet de rencontrer plein de gens différents, de s’ouvrir aux autres plus facilement (même si cela ne va pas plus loin). Les « vrais » amis (ou la définition que l’on en a) sont par contre peut être plus difficile à trouver (quoiqu’au final je n’en suis pas sûre).
    Et la clim’ ahahahah c’est une histoire sans fin aux US! Petite anecdote qui m’a bien fait halluciné:
    Dans mon building, l’énorme hall d’entrée était toujours à 17°C en été, alors qu’il fait 40°C dehors, ça me gonflait, j’ai donc fini par demander au doorman pourquoi il collait la clim si fort.
    Sa réponse épique: « Bah c’est pour chasser les moustiques! ».
    La j’ai compris que ce fossé culturel là n’avait pas d’issue… :-p

    • Hello Dorothée !
      Ca c’est du commentaire !! Merci d’avoir pris le temps d’écrire tout ça et de partager ton expérience. Marrante cette anecdote sur la clim 😀
      Bises et à bientôt !

  4. Question d’une maman Américaine à ma femme ici à Dallas: « Vous repartez en France l’année prochaine? Parce que certains parents se le demandent et du coup ne préfèrent pas inviter vos enfants. Ils ne veulent pas que leurs enfants investissent plus de temps si vous repartez ». Ma femme a dû expliquer que nous avions obtenu la green card et que nous comptions rester. Nous enfants sont maintenant plus invités. Mais nous les parents, toujours pas par contre 🙂

  5. Hi Mathilde!

    I stumbled upon your blog a couple of years ago right before I moved to France. As a native Worcesterian (not far from Boston), I loved reading your post. Your comments about American friendliness…and our flakiness….is spot on. I have a professor here in France who explained this cultural phenomenon using the metaphor of Americans being « peaches » and the French being « coconuts. » Thought you might be interested! I wrote about it last month on my blog. I really enjoy your writing! Keep it up!

    https://flancan.wordpress.com/2015/03/03/the-love-story-of-a-coconut-and-a-peach/

    Flan

    • Love the blog post, thanks for sharing! I just posted it on Facebook to share it with the readers. Lots of questions/concerns about friendship!
      Best,
      Mathilde

  6. Je suis complètement d’accord avec le côté européen « amis pour la vie » vs américain « fun friends ». Mais du coup, moi ça m’inquiète parfois (enfin je dors bien quand même). Genre des conversations qu’il me paraîtrait « normal » d’avoir entre amis (sur la vie, des choix importants, tout ça), ben ici, ça vient pas trop sur le tapis… ou alors quand tu t’y intéresses, tu as le trophée de la soirée ! Un peu dommage… Mais bon, faut pas que je généralise, c’est peut-être pas comme ça pour tout le monde ou ça change peut-être avec le temps !

  7. Hello!
    On est arrivé dans la région de Boston en famille il y a 8 mois en disant : Les amis français jamais…
    8 mois plus tard nous voilà cernés de francophones (si tu cherches des amis français Mathilde, on en connait plein!) La femme en attente de son permis de travail que j’étais, souffrait de solitude… J’ai fait un appel à la copine sur un groupe de francophone FB!
    On rêve de se faire des amis américains ici mais les codes de l’amitié sont-ils les mêmes?
    Et puis finalement on se demande quand on était en France se faisait-on des nouveaux amis?
    Pas tant que ça, on avait à peine le temps de voir ce qu’on avait déjà.
    On discutait dans les soirées, on était friendly…
    Mais promis quand je rentre en France je crée une association « toi aussi adopte ton expat’! »
    Enfin bref ce soir on fait notre premier barbecue américain chez les voisins, can’t wait!!!

    • Coucou Mag !
      J’ai quelques copines françaises depuis quelques mois, merci 😉 le hasard des rencontres a fait que j’ai rencontré plus facilement des Américains, et même si les codes sont différents, l’amitié est bien réelle.
      Comme tu le dis, et j’en parlais dans l’article, en étant adulte, ça semble plus cocasse/étrange voire difficile de se faire des amis, de façon générale – quand arrive dans un nouveau pays, ou même une nouvelle ville dnas le « notre » pays. J’ai l’impression que ça passe beaucoup par le job, le sport, ou les amis d’amis. Un peu de chance, un peu de « boulot » pour motiver les gens !
      J’espère que le barbecue sera/était sympa !
      Bises,

  8. Mdrrrrr le coup de la clim! Quand je suis arrivée à DC comme jeune fille au pair, nous avons eu un été extrêmement chaud, du coup: clim à fond dans la maison! Et moi je me baladais partout avec un gros sweat dans la maison. Quand j’ai expliqué à Bonnie, la mère de famille, qu’en France la clim c’était un truc assez rare (surtout en 2003), j’ai eu droit à: « pourquoi vous aimez transpirer en France? » et quand la grand-mère m’a vu me promener avec mon pull, elle s’est inquiété de savoir si j’étais malade, et son fils de lui répondre « non non elle n’est juste pas habituée à la clim! ». Bref les USA et la clim il y a de quoi pondre un article, le second serait alors: les USA et les glaçons dans les boissons!!!
    Sinon, pour l’amitié, en effet j’ai remarqué la différence entre friend et friendly, personnellement j’ai bien aimé ça, le fait qu’on puisse passer une soirée agréable avec des gens et ne pas se sentir lier par la suite (je dois être flaky sans doute)! C’est un peu la différence que je fais ici entre mes amis et mes copains (et encore même avec les copains il y a une idée de lien plus forte que l’idée d’avoir de « friendly relationship »).

    • Merci pour ton histoire de clim, trop marrant !
      Pour flaky, ce n’est pas le fait d’avoir plein de copains, c’est le fait de ne pas être fiable, quelqu’un sur qui on ne peut pas compter ! comme un « snow flake » en quelque sorte.

  9. Arriver et se mettre en colocation aide quand même pas mal pour trouver des amis (ou plutôt des potes) bostoniens. Même si mes colocs venaient du Wisconsin (HELLO WISCONSIN)(les meilleurs comprendront la référence) et de Californie, elles étudiaient/travaillaient avec des bostoniens et ça les rend plus « accessibles ».
    Mais je pense que de toute façon c’est très américain de se contenter de « connaître » les gens, sans vraiment faire l’effort d’approfondir la relation.

      • Pas vraiment de nouvelles, je les ai sur Facebook mais on s’envoie pas d’emails quoi. J’ai plutôt gardé contact avec mon ancien collègue américain qui m’avait invité à son mariage, mais vraiment vite fait.

  10. je découvre ton blog et je viens de rire (oui beaucoup !) pour le coup de la clim ! on habite au Texas et je reconnais presque tout ce que tu viens de dire ! par contre j’ai 99% de copines françaises ici …pas super dépaysée tu me diras mais les américaines sont super sympa (souriantes, avenantes, etc) mais ici ça s’arrête là ! je suis juste « cute » quand je parle en anglais avec mon Supeeerbbeee accent !!!

  11. Très chouette article qui m’a bien fait rire! J’aime beaucoup notamment tes conseils pour se faire une bestie américaine, c’est tellement vrai 😉

  12. Ton article m’a bien fait rire. On a eu le meme probleme ici, en arrivant. On croyait que les gens amicaux voulaient etre nos amis: ouah la bourde!
    Meme a l’ecole, l’aine a cru avoir un ami la premiere annee… qui lui a avoue le dernier jour d’ecole alors qu’il allait demenager (le lache;-)) « mon oncle travaille a l’ecole et m’a oblige a etre ami avec toi parce que t’es etranger et nouveau… » aie…
    Bref, on s’habitue mais meme au bout de 3 ans, l’amitie a la francaise manque quand meme.

  13. Tu m’as fait rire avec la clim … c’est mon calvaire annuel en Floride :S
    On a même eu une voisine américaine qui nous a répondu du tac au tac : « Je suis américaine DONC je mets la clim à fonds ! » véridique … Je ne comprendrai jamais !!

    Sinon, par rapport à ta question, ici aussi il est très difficile de se faire des amis, donc je pense que ça concerne les US en général et pas forcement Boston (on a plusieurs amis expats par ex). En plus de quoi, il y a des clans de latinos & haïtiens à Miami, donc pas que des américains natifs, ce qui complique probablement les relations amicales sur le long terme. Relations sympathiques au premier abord, et ça ne va pas plus loin (au Québec aussi, et malgré la même langue, j’ai trouvé cela plus difficile de se faire des amis qu’en Europe). Les codes sont bien différents dans les Amériques …

    • Ben finalement la conclusion est que c’est tout à fait faisable à Boston 🙂 même si c’est surtout un exemple.
      J’avais eu cette discussion avec Amandine quand j’étais à Miami en avril dernier, elle m’avait dit que c’était chaud par chez vous – dans tous les sens du terme.
      A bientôt Bertille, merci pour ton petit mot !

  14. Surtout parce que vous êtes cools ahah….
    Sinon, même si nous ne sommes pas expats, on a toujours été fascinés par tous ces gens qui avaient envie de discuter un peu. 5, 10, 20, 30 minutes. T’as l’impression que tu t’es fait un super thunder buddy. Et puis le lendemain matin, tu le recroises et le gars te remet même pas…

    • « L’atout charme », c’est moi, enfin nous.
      Mais tu trouves pas quand même qu’en vacances du coup c’est sympa ? Ca nous est arrivé souvent de discuter dans les campings ou dans des randos, en sachant que ça n’irait pas bien loin, mais ça fait passer un bon moment tout de même ?

  15. Eheh tu commences à glisser des expressions dans tes articles 😉
    J’ai quand meme honte d’avoir 90% d’amis francais… Faut dire que nos compatriotes sont partout à NY !

  16. le coup de la clim … aie… elle a du te trouver relou c’est sure … très sympa ce petit article frais et dynamique

    • ouais, je crois que je l’ai gavée… mais honnêtement, il faisait tellement froid dans la chambre, avec juste un petit drap pour se couvrir, alors qu’on était dans une région chaude !!
      Bon bref, la plaie est refermée 🙂
      merci pour ton message !

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