Mon job dans l’édition, de Paris aux Etats-Unis

Read it's fun - source : All that is interesting

Ça faisait un petit moment que je n’avais pas posté d’article sur mon boulot, et pour cause : le cubicle, c’est fini depuis quelques mois. Je me suis lancée dans de nouvelles activités et j’ai définitivement dit bye bye à mon cher cubicle climatisé maronnasse. Avant d’en venir à l’étape « Je démissionne », voici au préalable un petit retour sur le monde fabuleux de l’édition, de Paris aux Etats-Unis.

Il y a bien longtemps, dans mon bureau parisien…

Quand l’idée de partir vivre à l’étranger n’était qu’une vague idée parmi d’autres, je travaillais gaiement à faire principalement des livres de cuisine pour une vénérable maison d’édition. Quand je disais ça dans la famille, tout le monde imaginait que j’étais la reine des fourneaux et que je passais mes journées à prendre en photo des petits plats que j’avais préparés. Ce n’était pas tout à fait le cas, quoique ça m’aurait bien plu aussi.

Le métier d’éditeur est un métier d’équipe, l’éditeur étant une sorte de chef de projet qui fait travailler ensemble un auteur, un photographe, parfois un illustrateur, des graphistes, un fabricant, des marketeurs, des commerciaux, etc. le tout pour fabriquer de jolis livres en vente dans vos meilleures librairies. J’aimais beaucoup le fait de jongler entre différents livres à différents stades : l’un à l’état de projet (quel est LE sujet tendance ?), un autre en cours d’écriture (please, l’auteur, rends tes textes à l’heure), encore un autre avait besoin d’être relu avant de partir à l’imprimerie (c’est fou le nombre de fautes qu’on peut trouver dans des recettes de cuisine), ou bien on devait refaire faire les photos du livre sur les crumbles (les photos doivent faire saliver !)

Ecrire et parler français était primordial, du coup je me disais que si je partais vivre dans n’importe quel pays non-francophone, je perdrais l’une de mes compétences majeures. C’est possible d’être éditeur dans une autre langue que sa langue natale – d’ailleurs là où je bossais l’une des éditrices était polonaise, mais il faut être tout simplement complètement bilingue à l’oral… et surtout à l’écrit.

J’avais vraiment les choquottes de démissionner de mon boulot que je considérais alors comme mon job de rêve (malgré ses nombreux défauts, enfin c’est un autre sujet), j’avais l’impression que ça pouvait être une grosse erreur ; partir vivre à l’étranger « en suivant mon mari », ça me faisait envie, mais j’avais là encore une peur bleue de ne rien trouver à faire, de ne rencontrer personne, de tout recommencer là-bas. Et puis je me projetais même à mon retour en France, qui n’est a priori pas pour tout de suite, en me disant : « Mais si je ne retrouve jamais plus le même job que celui-là ? » C’est sans doute le lot commun de toutes les « femmes » ou « maris » d’expat (oui, oui, ça existe des mecs qui suivent leurs femmes embauchées à l’étranger) de se poser toutes ces questions, de se demander si on a bien raison de partir et qu’est-ce qu’on va trouver pour nous. Et puis finalement, j’ai laissé ces questions de côté, j’ai suivi le flot, et l’enthousiasme du changement a pris le dessus !

there's a future in books

A job made in USA

Peu de temps après avoir obtenu mon autorisation de travail, je me suis mise à chercher un boulot dans mon domaine, l’édition. La plupart des annonces que je voyais passer concernaient surtout des éditeurs : travailler sur des textes en anglais, les corriger, suggérer des changements. Ça me semblait impossible. J’ai donc cherché un boulot à la frontière de mes compétences, entre le technique et l’éditorial. Ça a marché, je l’ai raconté en trois étapes il y a maintenant un an (la recherche d’emploi, les entretiens et finalement, l’embauche).

Outre les conditions de travail (une boîte énorme dans un gros building, tout le monde enfermé dans son cubicle, sans pause café mais avec tout de même un voyage d’équipe en Arizona), le contenu du job était bien différent de ce que je faisais à Paris : 100% web, et puis sur la thématique de l’éducation. J’étais contente d’apprendre de nouvelles façons de faire, et l’idée générale du boulot restait tout de même similaire : sélectionner des contenus adaptés au public, les rendre disponible et accessible, en faire la promotion. Mais autre sujet, autre public, autre environnement.

L’édition… mais côté auteur maintenant !

Début janvier, j’ai été contacté par un éditeur français (merci le blog !) pour faire un guide touristique sur la Nouvelle-Angleterre : être payée pour voyager et écrire dans la région où je vis, j’étais ravie !

J’ai aussi commencé une formation de prof de yoga. Tout cumuler, c’était pas mal de travail, et finalement début avril, quand mon boulot « régulier » m’a proposé un nouveau contrat, la mouche du travail free lance m’a piquée, et j’ai préféré refuser. Manu continuant son boulot à l’université, ça me permettait de sereinement accepter une situation plus précaire, en espérant bien qu’elle soit stable dans l’avenir.

Depuis, je travaille sur ce guide qui est en passe d’être terminé et j’ai commencé à travailler sur d’autres projets, ça se goupille plutôt bien pour l’instant, et je reste dans l’univers du livre. Si vous vous demandiez comment on pouvait voyager autant ces derniers mois, c’est bien simple : je devais TOUT voir de la Nouvelle-Angleterre !

Bilan de tout ça : il n’y aura plus de post sur la vie dans le cubicle, cette époque est révolue, même si je reste copine avec une de mes anciennes collègues qui m’informe des derniers potins de la boîte – je verrais s’il y a matière à disserter. Mais peut-être, si ça vous intéresse, d’autres à venir sur la rédaction d’un guide de voyage, ou le quotidien du travail à domicile !

 

Partagez votre expérience ! Si vous êtes partis vivre à l’étranger en suivant votre +1, quelles étaient vos motivations ? est-ce que vous le regrettez ? Comment gérez-vous votre carrière ? 

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

63 réflexions au sujet de “Mon job dans l’édition, de Paris aux Etats-Unis

  1. Bonjour,

    Je suis actuellement en BTS édition pour devenir technicienne de fabrication. Je dois effectuer un stage en entreprise de 8 semaines en fin d’année. J’aimerais avoir la possibilité de faire ce stage à New-York. J’ai lue votre article et je me demandais si par hasard vous auriez la gentillesse de me conseillez. Car je ne sais pas trop comment m’y prendre pour trouver un patron qui voudrais m’embaucher si loin a l’étranger.

    Merci beaucoup et bonne journée.

    • Non hélas je ne peux pas vous conseiller. Il y a tous les problèmes liés à l’obtention d’un visa si vous vivez en France. Demandez conseil à vos profs directement.

  2. Bonjour,

    Je suis étudiante en L3 d’anglais, et j’aimerais savoir quelles études vous avez effectué pour devenir éditrice?

    Merci

  3. Mathilde,

    j’ai peur de ne pas être follement originale mais j’ai découvert ton blog, ton site pro, j’ai eu du mal à en décoller, tes choix de sujets sont impressionnants par leur diversité( d’où le temps passé à cliquer, fureter, aller jusqu’au bout, revenir) en un mot j’ai ouvert la malle que tu as entrouverte pour nous, poors lonesome frenchies qui restent là. Ben oui, compliqué un brin de partir avec un cheval sous chaque bras et le chien qui suit derrière. Compliqué de tout larguer, ah c’est pas l’envie qui me manque, je n’ai certainement pas ton audace pour me projeter, ton talent pour réussir.

    MERKI pour ce blog frais et non narcissique, merci pour ta prose !

  4. Bonjour Mathilde, bonjour à tous!
    ça me fait vraiment plaisir de lire vos témoignages et ça ne manque pas de me motiver malgré le fait que moi, je n’ai pas la chance de pouvoir « suivre mon compagnon » et pourtant j’adorerais ça!!! Mon ami n’a pas le désir de partir alors que moi, ça me dévore depuis des années. J’ai déjà eu l’occasion de partir en tant qu’au pair à deux reprises l’été mais depuis que je suis diplômée (je suis psychologue depuis 5 ans), je n’ai pu partir qu’une fois en voyage sur la côte Est. J’ai tenté un doctorat pour plusieurs raisons et notamment dans l’espoir de partir une année dans une fac US mais en travaillant à temps plein, je n’ai pas pu aller au bout de mon doctorat et j’ai donc dû abandonner ce projet cette année. Et maintenant, je me décourage. Je ne sais pas comment faire pour trouver un travail de France. J’ai postulé dans une école française à Las Vegas et bien qu’ils ont aimé ma candidature et qu’ils gardent mes coordonnées, ils ont privilégié un expatrié ayant un visa de travail. Alors, voilà, je vous écris aujourd’hui, un peu à côté des précédents posts mais avec le besoin de m’exprimer sur mon désir de vie US et l’envie d’entendre peut-être d’autres témoignages, des conseils, des encouragements…
    En tout cas Mathilde, je te félicite pour ton blog et surtout pour ton parcours qui me donne véritablement envie!!
    Je te souhaite une bonne continuation et au plaisir de te lire!
    Cindy

  5. Bon, mois j’ai ete la mechant qui a trouve un job ici. Ma femme m’a suivi, et comme tu as pu l’expliquer, les visas ont mis du piquant dans l’histoire.

    Arrive en J-1 de 18 mois en fevrier 2012, ma femme avait trouve un job dans le NH grace a l’EAD J-2. J’ai eu mon H-1B en avril 2012, mais je ne l’ai pas active avant aout 2013, pour laisser le temps a ma femme de se faire sponsorier. Mais en 2013, il y a eu une loterie pour le H-1B, et ma femme n’a pas ete tiree au sort. Donc retour a la case H-4 sans possibilite de travailler.

    En 2014, sa boite a re-applique pour le H-1B, a nouveau loterie, mais cette fois on a eu de la chance. Elle reprend le boulot au 1er octobre. Entre-temps, on a eu notre deuxieme enfant qui est donc americain, et qui n’aura jamais ce genre de soucis…

      • Ma femme a du démissionner de son poste en France sans aucune garantie de retrouver du boulot. Gerer expat et carriere professionnelle des deux membres du couple n’est pas toujours facile !

        • Je vois très bien de quoi tu parles ayant été dans la même situation que ta femme, mais j’imagine que vous avez pris la décision ensemble de bouger ? Comme disent les américains, « don’t beat yourself up », tu n’es pas le méchant dans l’histoire, des trucs bien cools ont l’air de vous être arrivés ! Où est-ce que vous vivez ?

  6. Coucou Mathilde.

    Tout d’abord felicitations pour ton blog!

    J’ai connu mon copain (maintenant mari) en Californie en 2008, et apres quelques annees de longues distance (lui en Louisiane, moi a Paris) j’ai fini par le rejoindre.
    De mon cote il y a eu aussi beaucoup de doutes (je perds un boulot interessant, mes amis et ma famille sont a Paris). Finalement tout le monde me disait ‘tu te sacrifies pour lui’. A traduire c’est a toi de quitter ce que tu as construit.
    Avec le recul je pense que je ne sacrifiais rien du tout. J’avais aussi envie que ma vie avance et ce choix je l’ai fait aussi pour moi.
    Les moments de doute je les ai depasses aussi (finalement on nous apprend toujours a avoir peur de quelquechose non?)
    Le break a ete d’un an (rempli par un mariage, la preparation des papiers…)
    Et finalement aujourd’hui j’ai decroche un poste a Chicago dont je n’aurai sans doute meme pas pu rever a Paris! Et c’est mon mari qui me suit cette fois ci.

    Du coup effectivement on peut se poser 10 000 questions, se demander si ca vaut le coup de tenter l’expatriation… mais on aura jamais la reponse. Je ne pouvais pas imaginer ce que deviendrait ma vie en Louisiane, et c’est pareil je n’ai aucune idee de ce que serait ma vie aujourd’hui si j’etais restee a Paris.

    Mon conseil: foncer!

  7. Coucou Mathilde !
    J’adoooooooooooooore ton blog !
    je pars dans 2 mois rejoindre mon mari qui est Dallas,
    j’ai démissionné de mon job (consultante en Informatique) et je suis en préavis. même si j’ai déjà ma Green Card et que je sais que le domaine Informatique est très demandé aux US, je ne peux m’empêcher de penser à ma carrière et la peur de ne pouvoir réussir comme j’aurais pu le faire en France.
    Aussi, comme toi j’ai assez la bougeote mais je craint que Dallas n’est pas le coin qui bouge le plus aux US; ton blog me donne pleins d’idée sur ce que je vais faire pour bien vivre mon expatriations.
    Merci et continue d’écrire dans ce blog car CA FAIT DU BIEN 😉

    • hé hé, très sympa ton message 🙂
      Après plus de deux ans ici, j’ai fini par penser autrement : oui, ma carrière aurait été différente en France, mais je ne regrette rien pour autant !
      Bonne installation à Dallas.

  8. Salut Mathilde !
    Toutes mes félicitations pour le guide, je suis ravie pour toi d’apprendre que le blog t’a ouvert une telle opportunité, et ça ne m’étonne pas vu la qualité de tes articles et le plaisir que l’on prend à te lire. Je suis arrivée à Boston il y a quelques jours seulement, mais je te lis depuis mars, lorsque mon copain a trouvé un job à Boston et que nous avons commencé à nous renseigner sur la ville. Nous sommes tombés sur ton blog et y avons appris beaucoup de choses depuis, et il nous a encore plus donné envie de venir ! Ton article était donc l’occasion de te remercier et de te souhaiter une bonne continuation dans tes projets,
    Caroline.

    • Hello Caroline,
      ton message me fait super plaisir !
      contente de vous avoir indirectement filé un coup de main 🙂 bon courage pour l’installation et bienvenue dans la jolie ville de Boston !

  9. Merci Mathilde pour ton blog que je lis régulièrement depuis un an maintenant: j’en aime le ton et la mise en page. C’est une vraie bouffée d’oxygène, une impression de partir en voyage à chaque fois! C’est d’ailleurs sur tes pas que nous avons visité Boston l’été dernier… Alors vivement le guide que je lirai avec plaisir!
    J’ai moi aussi connu l’expérience de vivre à l’étranger: en Afrique francophone. Je suivais mon mari militaire et je le faisais avec plaisir car il avait demandé ce poste pour que je puisse vivre une partie de mon rêve d’Afrique! Nous sommes partis avec nos deux garçons qui avaient 11 ans et 8 ans lors du départ.
    J’ai eu la chance de trouver un poste. Je suis infirmière et j’y ai travaillé pour l’armée française mais recrutée comme une infirmière locale! Donc un salaire qui relevait plus de l’argent de poche et un temps de travail bien au dessus des 35 heures! Mais quelle expérience!!!! J’ai appris plein de choses, rencontré des gens passionnés et passionnants.
    Nous y avons passé deux ans, avons visité et voyagé le plus possible et repartirions avec plaisir!!!
    Quant aux hommes qui suivent leur femme, je vous conseille d’en découvrir un: il s’agit de Guy DESLILE qui est un dessinateur de bandes dessinées. Il suit sa femme qui travaille pour une ONG ( MSF pour ne pas la citer) et il dessine sa vie d’expat: un régal! Commencez donc par les chroniques de Jérusalem!

    • Chère Sido, Merci beaucoup pour ton message, ça m’a fait très plaisir. Ton témoignage est top « very inspiring » comme on dit ici 🙂

  10. Merci pour ce partage. Il faut du courage pour passer d’un boulot pépère à une carrière freelance. L’expérience n’est pas toujours heureuse au début alors quand on voit que cela sied à quelqu’un, on est heureux de le savoir.

  11. That’s pretty cool and very motivating at the same time, that you got a freelance project through your blog. Have you had any other job offers or experiences worth mentioning that were a result of your blog?

  12. Ton parcours donne vraiment envie et ça montre qu’il y a toujours l’espoir de trouver un boulot cool et qui nous plaît quelle que soit la situation ! Ça fait un an que je recherche du boulot dans l’édition-communication sans succès et j’espère avoir la même chance que toi et que mon blog puisse me servir à faire un truc aussi cool un jour !! Bravo en tout cas et j’espère que tu continueras dans cette voie 🙂 bises !

  13. Bonjour Mathilde,
    J’ai en effet l’impression qu’il n’y a que des femmes qui suivent leur conjoint. Je me sens un peu seul en tant qu’homme. bon, ce n’est pas encore fait, ma femme a été prise pour faire un post-doc de deux à Harvard à partir de septembre 2014, mais en réalité nous partons sans savoir exactement pour combien de temps et sans savoir si nous reviendrons, nous ne nous donnons pas de limite.
    Ton blog est donc extraordinaire pour nous car il répond à beaucoup de nos questions et beaucoup de nos inquiétudes, que ce soit au point de vue administratif, logement sur Boston, travail pour moi et bien pus encore.
    Je vais devoir, comme tous, démissionner et recommencer à zéro là-bas dans un domaine que je ne connaitrais pas. Nous avons encore 1 an pour nous y préparer, cela laisse du temps mais il est possible que je te poses quelques questions à l’approche de notre départ l’année prochaine, ne connaisant personne là-bas.
    Un grand merci et un grand bravo pour ton blog qui est tout simplement exceptionnel!
    C’est avec plaisir que nous te lisons tous les deux régulierement.

    Christian

    • Hello Christian,
      Je disais plutôt qu’on a l’impression que c’est toujours le même schéma, mais on connaît plusieurs exemples où c’est la nana qui a décroché le contrat à l’étranger – comme dans votre cas finalement.
      Merci pour le blog, j’espère que tu y trouveras toutes tes infos pour votre départ !
      Mathilde

  14. bonjour
    c est amusant pour moi de te lire car j’ai vécu presque la meme histoire : je travaillais a paris ds l edition j ai tout quitte pour vivre a SF et rejoindre mon amoureux
    dix ans plus tard etbcq d aventures je suis encore la 🙂
    je reviendrais te lire
    Bravo pour ton enrergie positive 🙂
    emma from San Francisco http://emmalife.canalblog.com/

  15. Ahaha, j’adore ton commentaire Celine, passer tous ses weekends a Wal Mart je me reconnais tellement! J’aimerais tellement voyager comme toi Mathilde! En France, j’avais un super boulot dans le marketing ou je voyageais beaucoup, maintenant je vis en Floride et je ne voyage plus ca me manque beaucoup mais vivre a l’etranger est une experience ultra enrichissante que je souhaite a tout le monde! Felicitations pour ton nouveau job qui a l’air genial!

    • ValiseFraise, tu as vu les petites lingettes désinfectantes à l’entrée pour nettoyer les chariots? Ca je le brevette en France dès mon retour. Tu fais quoi de beau sinon?

  16. Félicitations alors!!! Parce que mois aussi je me disais: « mais comment elle a le temps et les sous pour faire tout ça??? Il bossent plus son mari? » Je commençais a me demander ce que je faisais de travers pour aller toujours a la plage les week-ends! Bon courage! J’ai plus ou moins suivi personne puisque j’ai rencontrer mon cheri ici mais ca me donne de l’espoir en quelques sorte 🙂

    • Hé oui, appelez-moi Crésus les amis ! Non tous les déplacements étaient pris en charge par le guide ! Mais maintenant que c’est terminé, je vais ENFIN pouvoir profiter de la plage 🙂

  17. Je lis ton blog depuis peu et je dois dire que je le lis régulièrement et que je l’adore.
    Je me suis moi-même +- expatriés (quoique bcp moins loin que toi) : de Belgique, je me suis expatrié 200 kms plus au Sud (en quittant au passage un boulot et des collègues que j’adorais, une famille, …) le tout par amour (que ne fait-on pas par amour ?). Et même si les débuts ont été (très) dur, maintenant, je ne regrette absolument rien. Je le conseillerai même : ca donne une ouverture d’esprit, ca ouvre de nouveau horizon, … Bref à faire si vous en avez la possibilité !

  18. Super, bonne chance pour cette nouvelle étape (je peux confirmer qu’être indépendante, c’est top) ! (et peut-être bientôt un 2e livre sur la vision cool du yoga donnée par le blog ? ;-))

    • Merci Ariane, je suis vraiment contente de me lancer en indépendante ! et oui, un livre sur le yoga, ou n’importe quoi d’autre, je suis preneuse d’idées !

  19. C’est super tout ça! Une nouvelle carrière, un nouveau départ!

    Ton expérience de l’expatriation me donne envie! Ici, je n’ai toujours pas trouvé de boulot, je n’ai pas rencontré beaucoup de monde mis à part les amis de mon chéri qui lui est d’ici. J’ai l’impression que sans boulot, je ne m’intègrerai pas vraiment! Mais bon, pour moi c’est différent, je sais que je ne rentrerai pas en France, hormis pour rendre visite à la famille et aux amis!
    J’aimerais me lancer dans un nouveau domaine professionnel sans vraiment savoir quoi, sans vraiment pouvoir prendre de risques! Bref je t’admire, continue à nous faire rêver une vie américaine et voyager!
    Merci

    • Coucou Stella,
      Sans boulot, tu peux toujours rencontrer des gens par le sport, ou des associations !
      Pourquoi dis-tu que c’est différent du fait que tu ne vas pas rentrer en France, j’ai pas compris !

      • Oui j’ai bien pensé au sport, je voudrais refaire de la danse mais c’est cher donc sans boulot, juste sur le salaire de mon chéri ça fait vraiment juste!
        Je rentrerai pas en France car mon chéri est fonctionnaire ici en Belgique! Quand tu sais que tu vas rentrer que tu as une échéance, tu profite pas de la même manière, tu sais que tu n’as pas toute la vie pour découvrir, te faire ton expérience, ça change la donne!

  20. Je me suis retrouvée dans ton billet – face aux craintes de quitter un job pour, certes, aller vers de nouvelles aventures, mais avec la crainte de ne plus en retrouver des comme ça! J’ai refusé des jobs en Suisse pour venir à Montpellier rejoindre mon ami – et maintenant que j’ai fait mon réseau ici et que ça marche bien (je suis journaliste freelance), on pense quitter la France l’an prochain… 🙂 Je me réjouis vraiment (d’ailleurs c’est mon idée au départ), mais je regrette de perdre mes collab les plus intéressantes du moment!! Et de tout recommencer à zéro…

    Mais ton exemple montre bien qu’il y a toujours de nouvelles opportunités à saisir!! Génial pour ton guide, j’espère que tu nous parleras de l’envers du décor!!! J’ai réalisé un guide en France aussi, et me demande si les conditions sont les mêmes selon les maisons d’édition! Donc si tu peux nous en dire plus, cela m’intéresserait beaucoup 🙂

    • Aller de l’avant c’est vraiment chouette même si se détacher, c’est parfois compliqué : c’est exactement l’idée !
      Au plaisir de te lire sur ton blog !

  21. C’est marrant car je n’ai jamais eu l’impression de « suivre mon conjoint » lorsque nous avons quitte la Grande-Bretagne pour l’Australie. C’etait un projet que nous avions ensemble. C’est lui qui a trouve du boulot ici et tous deux avons du demissionner pour partir. Une fois arrives, il paraissait evident que je resterais a la maison pour gerer l’intendance et les enfants. Notre plus jeune commence l’ecole en fevrier. Je cherche un job a commencer a ce monetnt-la. En attendant, je donne des cours prives de francais… une nouvelle carriere que j’apprecie enormement.

    • C’est chouette tout ça !
      En fait, si ce n’était pas assez clair, je déteste cette expression « suivre mon mari », qu’on me ressort souvent à toutes les sauces ; c’est vrai qu’au départ, c’était surtout pour le job de Manu qu’on est venu. Après, il ne m’a pas traîné par les cheveux pour que je le suive 😉
      A bientôt !

  22. Bravo pour ce magnifique projet!! Quelle réussite! Bon, tout blog est déjà un guide à lui tout seul, une vraie mine d’infos, mais je me réjouis de lire le suivant! Je suis aussi dans le rôle du « J2 », celle qui accompagne. Hyper motivée au départ, super projet en famille pour 1 an. Mais j’ai la chance d’avoir pu garder un petit % de mon job à distance (merci internet et skype!), donc mon cubicle à moi c’est ma table à manger.

      • Oui à Boston, depuis 2 mois. Et au passage, merci pour le tuyau New Hampshire, pas de réseau! On y a passé le weeekend et on était bien content d’avoir prévu la carte routière 🙂

  23. J’ai demenage a Boston en Janvier–idee merveilleuse–pour suivre mon mari qui est americain. J’ai demissione sans trop me poser de questions a la fin de mon conge mat. Pour me retrouver a galerer pendant 4 mois avant de trouver un travail. Ca vaut le coup, mais seulement une fois que l’on signe son contrat!!
    Honnement, c’est hyper stressant comme experience, mais qu’est-ce que cela rend fier quand on voit que tout se goupille correctement!!

    J’ai trouve ton blog grace a une amie qui vient me rendre visite en septembre et qui cherchait des idees de petites excursions!

    Il est top, il me donne plein d’idees, surtout que cette annee les vacances d’ete c’est un peu mort!

    Au plaisir de lire les prochains articles!
    Laetitia

    • Merci Laetitia, on est aussi arrivé au mois de janvier – l’année précédente. Bon, ça met dans l’ambiance tout de suite. Félicitations pour ton boulot durement trouvé !

  24. Ton article tombe vraiment à pic ! Je suis en pleine réflexion sur mes choix de carrières, et très très tentée par le milieu de l’édition. Toutefois, je rêve d’expatriation, et j’ai bien peur que ce ne soit pas le meilleur domaine pour le réaliser…
    Bonne continuation

    • Il n’y a sans doute pas de solution idéale ! Mais il faut se lancer dans ce qui semble le mieux adapté à nos envies (je paraphrase un truc comme Lao Tseu là mais en pas très clair).
      A bientôt et merci pour ton message !

  25. Super sympa, cet article ! Et ses illustrations trahissent une grande « pro ». J’espère que tu feras de la pub pour ton livre (voire, que tu pourras en faire gagner 😉

    • J’ai beaucoup travaillé sur ces illustrations, merci, merci.
      Pour la pub sur le livre, va falloir que je cause à l’éditeur. Mais le bouquin ne sort pas avant le printemps prochain si mes souvenirs sont bons !

  26. Hello!
    Wahouuuuuu!!!
    C’est le parcours idéal 🙂 Félicitations, pour cette expatriation modèle! Avant de tomber sur ton blog et celui d’Anne, j’avais des envies de partir et maintenant ça fait partie de mes projets à plus ou moins long terme. Je ne vais pas me précipiter, j’y vais petit à petit. Pour le moment, je peaufine le niveau d’anglais…
    Merci en tout cas pour ce blog si passionnant 🙂
    À+,
    Mystinguett

    • c’est vrai que raconté comme ça, ça semble idéal, ça doit être mon côté « positive attitude » qui prends le dessus.
      L’anglais, t’en préoccupe pas, il se peaufine tout seul quand on vit dans le pays !
      A++

  27. Aah la peur au ventre du départ, la gorge nouée dans l’avion et puis au fur et à mesure que les semaines passent, ce plaisir de la liberté retrouvée! Bon, je suis quand même partie avec un sacret filet – et la je dis merci à la législation belge – car en prenant une année sabbatique j’étais sûre à 99% de retrouver mon job au retour. Retour qui fut d’ailleurs un peu pénible après cette année de feu à Nyc mais l’expérience en valait la chandelle! Surtout ne pas hésiter à lâcher les amarres, je recommencerais sans hésiter si l’occasion se reproduit dans le futur! Encore congrats pour tes nouveaux projets! Vive l’american dream! 🙂

    • On peut aussi prendre un congé sabbatique en France – mais il faut avoir bossé 7 ans d’affilée dans la même boîte, et on ne peut prendre un congé que d’un an il me semble, du coup pour moi, ce n’était pas une option envisageable.
      A bientôt Caro, j’espère que tout va bien pour toi, des petits bibis !

  28. hihi le début de ton article faisait échos à la conversation que nous avons durant ce brunch en juin 2012… doux souvenir… mais la fin me rend très heureuse pour toi =D !! Félicitations !

  29. Suivre son conjoint à l’étranger!!! voila bien une expression qui me hérisse le poil aussi (mon coté feministe je crois, bah oui c’est plus souvent les femmes qui suivent que les hommes!!!) Bref, exactement les mêmes peurs que toi au départ : le job de rêve qu’on a peur de ne jamais retrouver! J’avais pris une année sabbatique pour assurer mes arrières mais j’ai fini par démissioner sans regret! De tout facon, on ne sait meme pas si on a envie de revenir à Paris un jour!!!
    J’avais eu quelques échos par Caro de ton nouveau projet! Sinon moi aussi je t’aurais pris pour super-woman (et Crésus!!!). Bonne chance avec tes nouveaux projets!

    • Merci Jeanne ! le mot conjoint est laid, je l’auto-bannis de toute conversation à présent. Il y a toujours un côté rassurant à savoir qu’on est pas seule à avoir traversé le même genre de choses ; enfin ya pire comme expérience que l’expatriation… on dirait que je parle d’une greffe du poumon là.

  30. Le bonheur professionnel du conjoint, toujours un challenge lors d’une expatriation ! Pour moi, les craintes etaient moindres vu que j’avais fait des etudes de langues et deja un parcours professionnel axe international. Mais je dois avouer que bien que j’ai trouve assez facilement exactement dans mon domaine, je n’ai pas eu l’evolution que j’aurais eu en restant en France. Il m’a fallu plusieurs annees avant d’acquerir une aisance suffisante pour parler ou presenter des resultats a des clients. Une impression de retour en arriere parfois … Je ne regrette pas l’experience et suis sure que si on rentre un jour en France je pourrais la valoriser. Moi aussi j’ai ecrit un guide, aussi contactee via mon blog pour un guide famille sur NYC mais disponible uniquement de facon electronique (GlobeKid). Pas de quoi me faire vivre mais une experience enrichissante. Le freelance j’y ai pense mais je n’aime pas bosser seule de chez moi. Je suis toujours a la quete du job ideal, qui m’offre une vie pro/privee bien equilibree, de la reconnaissance, des sous (pour voyager, les etudes des enfants …) etc.

    • J’avais lu quelque part que c’était justement ce qui conditionnait une expatriation réussie ! En même temps, c’est pas drôle si l’un avance tandis que l’autre se fait chier.
      Tu as l’air de t’en être super bien sortie, ça fait plaisir. Et cool pour le guide ! vu le titre, je suppose que c’est pour les enfants (je suis super smart, fais gaffe) ?

  31. Coucou!
    Je te suis depuis peu. Je suis à NY depuis 3 mois seulement,et j’ai, comme toi, suivit mon mari. J’écris aussi un blog. http://lucieanewyork.blogspot.com/
    Je n’ai pas encore l’autorisation de travailler et je dois dire que te lire me motive plus que jamais à me bouger les fesses comme jamais une fois que j’aurais le work permit!
    Alors merci merci merci !!!!

  32. super sympa de raconter ton expérience « de conjoint accompagnateur » : moi aussi je n’aime pas ce terme. Oui tu as raison, il faut se réinventer quand on arrive à l’étranger …

  33. Ahhhhhh!! Tu redeviens humaine subitement. Cela dit je trouve que malgré cette explication (chaque lundi je dis à mon mari: « Mais enfin, regarde, on passe nos week end à Walmart ou à errer ici et là, et eux ont toujours de supers plans!) tu as quelque chose de wonder women. Je trouve ton blog fantastique et tu es, à mes yeux, l’exemple parfait d’une expatriation réussie. Tu t’accomplis, et je te tire mon chapeau. Je te lis assidument depuis le début et tu m’a aidée sans le savoir sur beaucoup de points. Bon courage dans ce nouveau projet, et si vous passez par la Géorgie (USA!), faites un signe!

    • Mince, je casse le mythe. Si je te dis que j’ai une licorne, tu me re-aimes ?
      En même temps, je te tire mon chapeau aussi car je ne suis jamais allée dans un Walmart, ce qui est une sérieuse lacune dans mon intégration à la culture américaine.
      La Georgie, c’est pas prévu dans les mois à venir, mais ça me dit bien, le côté Scarlett of course ! qu’est-ce que vous faites là-bas ?

      • Licorne tu dis? Quand même…! Ha l’ami Walmart… Toute une histoire. Tu le sais que tu loupes rien?! Je hais les supermarchés, et ici dans cette villounette si j’ose dire, les marchés ne se bousculent pas au portillon… A part un qui vend des salades et du « French bread » (qui n’a de pain que le nom). M’enfin. Sinon mon mari fait un post doc en biologie et moi je déplace les meubles (dans l’appart), ça m’occupe. L’expatriation n’est pas top pour moi pour l’instant et j’attends avec impatience l’Arlésienne. Oups pardon mon permit de travail. A bientôt de te lire Mathilde, comme on dit dans le sud, tu déchires!

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