Football américain // Le Super Bowl 2012

Gateaux du SuperBowl

☞ Pour voir un match de sport à Boston, que ce soit du hockey, du basket, du base ball ou du football (et même du lacrosse), rendez-vous sur cette page

Il y a une dizaine de jours, j’ai appris que les Patriots étaient l’équipe de football américain de Boston. D’autre part, il y a plusieurs jours, je finis par comprendre, par l’intermédiaire de nombreuses pubs et produits dérivés disséminés dans toute la ville, que ce dimanche se tiendra la finale du Super Bowl, sorte de coupe du monde de football américain, mais que pour les Etats-Unis (enfin pour eux, c’est pareil #attaquegratuite). Et les Patriots sont en finale. Coïncidence ? Je ne crois pas.

Regarder le foot ou tout autre sport (à part Roland Garros) à la télé, ce n’est pas trop ma tasse de thé. Je n’y connais pas grand-chose et, heureusement, Manu ne s’y intéresse pas non plus. Mais là, je me suis dit que ma soif de culture américaine devait dépasser mon préjugé sur les matchs de sport à la télé. Je me renseigne sur l’histoire et les règles du football américain. En gros, on a commencé à le pratiquer au milieu du 19è siècle, dans les universités, et les règles sont un gloubi-boulga du soccer (le football comme on le connaît chez nous) et du rubgy. Le but ultime, comme souvent, est de mettre la balle derrière la ligne adverse. Contrairement au rugby, on peut s’attaquer aux joueurs qui ne portent pas le ballon, et on peut tirer vers l’avant.

Tom BradyLe héros de l’équipe des Patriots, c’est Tom Brady. (A lui seul, il justifie qu’on passe du temps devant la télé, non ?) Tom Brady, c’est le Quaterback. En gros, c’est le beau gosse de l’équipe, le copain de la chef des pompom girls dans les films américains. En vrai, Tom Brady est le mari de Gisele Bundchen #gossip. Dans le bar où nous étions, celui qui emportait tous les suffrages étaient Rob Ninkovich. Mais finalement, on ne voit pas vraiment les joueurs, coincés dans leur super combi aux épaules géantes, leur petit collant moulant et leur casque protecteur.

Nous avons donc passé la soirée à regarder le Super Bowl au Sunset Grill, un bar à côté de chez nous où on peut boire de la bière et manger des chips. On assiste à la petite parade du début et à l’hymne chanté par une certaine Kelly Clarkson qui visiblement a mal quand elle chante (et vas-y que je plisse les yeux et que je crie mon amour des USA) . Et ensuite le match commence, entrecoupé sans cesse de pubs. Sans cesse veut dire, toutes les deux minutes environ. Mais bon, c’est là que le show commence vraiment, les pubs sont soit :

  • marrantes : un chien qui court avec des tennis, c’est marrant !, la pub Dorritos où la mamie lance un bébé pour attraper des chips…  c’est marrant aussi. Enfin, un chien, un bébé : ça me fait toujours rire.
  • complètement banales pour certaines (le nounours mignon Coca Cola : boring)
  • faites pour faire réfléchir sur ce qu’est vraiment une mi-temps pour l’Amérique (merci Clint Eastwood le Grand Moralisateur)
  • ou bien encore des bandes annonce de films qui claquent, comme, GI Joe ou Transformers.

Ca fait partie du jeu, les pubs sont presque aussi importantes que le match lui-même, on peut même élire sa pub préférée.

Chips et bière au Sunset Grill, Allston

J’attendais avec impatience le spectacle de la mi-temps avec comme invitée, rien de moins que Madonna, ça change d’Yvette Horner sur le Tour de France. Son show est un petit medley de ses chansons les plus connues, en commençant par Vogue. Elle glisse à la fin son nouveau titre, spécial Super Bowl, avec 2 chanteuses qui viennent chanter avec elle, mais dont je n’ai jamais entendues parler.

A 21 heures, soit 2 h 30 après le début du match, le jeu n’a avancé que de 3 quarts d’heure (il y en a 4 en tout). C’est longuet et sans trop d’ambiance finalement, on décide de sortir pour aller tâter l’ambiance au cœur de la ville. On va donc à Kenmore, le quartier des « games » où on trouve le stade Fenway.

Chips, Go Pats !Le hic quand on arrive là-bas, c’est que le quartier est bouclé, on ne peut pas passer en métro, ni en voiture d’ailleurs. Tu parles d’une ambiance : il y a des centaines de flics, avec des grosses motos comme dans Chips, des vélos, des voitures. Des hélicos dans le ciel. On est les deux seul clampins à se promener dehors par un froid de canard. Le match se termine, les Patriots ont perdu face aux Giants de New York. Mais finalement tout le monde rentre tranquillou à la maison, le cœur brisé, les larmes aux yeux… (pas nous quand même…).

Prochaine étape de culture américaine, catégorie Vive le sport : assister à un match des Red Sox (base ball) et des Boston Celtics (basket).

Et en France, vous en avez entendu parler du Super Bowl ? ou c’est resté cantonné aux Etats-Unis ?

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

12 réflexions au sujet de “Football américain // Le Super Bowl 2012

  1. Juste pour info, on ne dit pas « finale du superbowl », mais superbowl tout court, ce match étant la finale des play-offs, qui suivent la saison régulière. 😉

  2. Pour que mon copain(franco-americain) ne soit pas trop home sick, on avait enregistré la final du superbowl et organisé une petite soirée pizza avec ses collegues. Evan (mon copain) a bien essayé de nous expliquer les règles mais en vain je crois. La soirée était tout de même sympa. Par contre j’ai deja regarder un match aux US, laisse tomber, les pubs toutes les 3 minutes c’est juste insupportable!!!

  3. un peu tard je sais mais oui ici (en France quoi ^^) le Super Bowl a été retransmis en temps réel sur W9 ! je le sais car je suis fan des Patriots (et des Red Sox, une des raisons de mon amour de Boston ^^) et qu’on a regardé le match jusqu’à tard dans la nuit (le lendemain j’avais des partiels, c’était fun lol) avec nourriture américaine pour l’occas’ 😉 (d’ailleurs ton article sur le peanuts butter était aussi sympa, à la maison on a du JIF, à petite dose c’est pas trop mauvais ^^) bref l’influence et la culture américaine, grâce à la mondialisation, commence doucement à s’exporter chez nous. bon ou mauvais, je ne jugerai pas, je suis une vraie éponge en matière de culture (enfin pas toutes) et j’adore m’imprégner d’un mix australien-américain !

  4. Il est ici 3h du mat, j’ai donc décidé de rattraper les épisodes en retard et il y en avait pas mal, puisque nous sommes partis aux Maldives le 14/01 et rentré le 31. Ah petite Française perdue aux USA, tu as l’air bien seule, mais pas décidée à te laisser dépasser par les événements (je fais très attention aux fautes d’orthographe en écrivant car mon fils ne doit pas rougir de son père qui n’est que Dr en salades). Tout cela est très interessant, enlevé, original, je lis ta prose comme un feuilleton à rebondissements. Continue, le best seller n’est pas loin et finalement si tu ne peux travailler, tu peux toujours écrire. Bref j’adore… mais, car il y a un mais… Et mon fils dans tout cela ? Qu’est ce qu’il fait, pense, comment vit il lui cet expérience ? Aurait-il le temps de nous Skyper par exemple un de ces soirs pour qu’on vous voit et vous entende ? Cela nous ferait plaisir, nous attendons de vos nouvelles. Bisoux à tous les deux. Papa

    • Manu est bel et bien avec moi à Boston comme n’en témoigne pas ce blog, sur lequel il bosse pourtant 🙂
      Un Skype d’insomniaque est toujours le bienvenu.
      A+

  5. En Suisse il y a eu quelques articles sur le super Bowle. Mais surtout sur Madonna !
    Comme toi, mis à part le Roland-Garros je ne suis pas très sport. Mais je vais quand même regarder les JO à Londres et l’euro en Pologne…
    Douce journée (ici -23!!)

  6. Pas un mot sur le superbowl ici. J’ai par contre lu un truc à ce sujet sur le site du Guardian (http://www.guardian.co.uk/music/musicblog/2012/feb/06/did-mia-shock-super-bowl). Apparemment la chanteuse qui accompagnait Madonna, MIA (que moi je connaissais malgré mon grand âge) a pointer l’index en vociférant « I don’t give a shit », choquant les Américains qui tiennent apparemment à ce que le superbowl reste un spectacle pour toute la famille, viril, voire brutal, mais sans écart de langage.
    Sinon, je note que ton blog s’appelle maintenant « Maathiildee et Manu ». Alors à quand des posts de Maanuu (dont je partage le goût pour le beef jerky) ?

    • Je n’ai pas remarqué que Mia avait insulté l’Amérique (faut dire que la télé était toute petite). Je vais lire ton article + écouté un peu de ses chansons (Je chante le Mia, toussa).
      La bannière du blog change au fil des clics, et j’ai fait une bannière qui rend un petit hommage à Manu, étant donné qu’il est un travailleur de l’ombre, multitâches sur ce blog.

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