Se faire des amis en étant expatrié aux Etats-Unis

Friends - Se faire des amis à l'étranger

Les Etats-Unis, c’est le pays de Friends. Comme je crois tout ce qu’on me raconte, je m’attendais en venant vivre ici à avoir une super bande de copains avec qui rigoler et boire de la bière dans un bar, et une nouvelle BFF à qui raconter mes petits secrets tout en m’empiffrant de cupcakes. Après quelques mois passés ici, tour d’horizon des amis qu’on a rencontrés…

L’ami francophile. N’ayant ni enfant ni animal domestique, il me reste comme atout « charme » le fait d’être française. Les francophiles sont des proies faciles, encore faut il les trouver. Quand je suis arrivée à Boston, je me suis inscrite dans un studio de yoga, et à chaque début de cours j’allais me présenter au prof, qui bien sûr ne tardait pas à identifier mon accent. Une fois, je suis tombée sur une prof complètement fan de la France, c’est d’ailleurs la première personne qui m’a invitée à dîner chez elle, un soir de février. Puis elle m’a présentée à quelques unes de ses copines, et c’était parti pour un petit réseau de francophiles-et-fans-de-yoga. Bon à savoir, l’ami francophile – familier de la culture française – connaît mes petits défauts de française et trouve ça charmant (autrement dit, il est tolérant quand je me plains pour un oui ou pour un non). Néanmoins, il ne parle pas français – bien qu’il l’ait étudié souvent pendant 10 ans (mais on ne va pas lui jeter la pierre…) et a très envie de s’améliorer : c’est comme ça que j’ai rencontré ma conversation partner avec qui je fais toujours la causette en français et en anglais une fois par semaine.

Le nouveau. Le nouveau est là encore compliqué à débusquer, mais c’est un bon plan, car lui aussi est un peu esseulé et en recherche d’amis. Dans le labo de Manu, il y a pas mal d’Américains qui sont venus à Boston pour le boulot et ne sont pas du Massachusetts. Il est souvent dispo pour sortir, et ça c’est cool.

L’ami “flaky”. Le flaky, c’est un type de personne auquel on a été confronté à plusieurs reprises depuis que l’on vit ici. Il a l’air complètement normal, il est même extrêmement sympathique. Le problème c’est qu’il annule tout le temps les rendez-vous, sans raison apparente et de préférence au dernier moment. Le souci, c’est que tout le monde est un peu flaky sur les bords. Il faut donc apprendre à identifier le degré de flakiness de quelqu’un pour éviter les déceptions. Hélas, on a parfois tendance à baisser la garde et placer tous nos espoirs de sortie du samedi soir sur un flaky embusqué, et du coup on se retrouve seul. J’ai interrogé une personne flaky à ce sujet, qui m’a avoué agir ainsi car elle n’avait pas envie de dire non d’entrée de jeu à une proposition de soirée, car, je cite : « il faut rester positif ».

L’ami sportif. L’ami sportif est dur à suivre, mais on peut toujours se dire qu’il sera un bon allié-santé. Manu se retrouve donc à faire trois fois par semaine du sport (enfin quand il y arrive) avec un copain qui est devenu son coach perso. De mon côté, je me suis retrouvée dans un cours de boxe et de spining sur l’invitation d’une copine.

L’ami foodie. Qui se ressemble s’assemble, on a des amis qui adorent tout ce qui a trait à la “food”. Trouver de nouveaux restos, aller à des festivals de food-trucks et avoir toujours sous le coude un bon plan pour boire un excellent café ou déguster des huîtres en happy hour, l’ami foodie est trop mon ami. Et ce qui est bien quand on est assis autour d’une table, c’est qu’on peut parler de ce qu’on mange, c’est super simple.

Les gens dans les fêtes. Les Américains sont en général très sociables, souriants et avenants, c’est facile de discuter avec des inconnus dans des soirées. On boit dans des grands gobelets rouges ou bleus, on mange des chips bizarres et du cheddar en stick, et puis après avoir bien causé, on se présente à coup de “By the way I’m Graethekj” (souvent je ne comprends pas les prénoms dans les fêtes), et bien sûr comme on s’adore, on se promet qu’on va se revoir ** ALERTE FLAKINESS ** : c’est un leurre !

Les Français. C’est de la triche, mais bon franchement parfois ça fait du bien de passer une soirée avec des Français. On n’en connaît pas beaucoup, on en rencontre un peu par hasard, et il y a comme un lien naturel qui se crée instantanément du fait qu’on partage une expérience similaire d’expatriés. C’est aussi tellement plus facile par rapport à la langue et aux références culturelles. Les soirées semblent plus “fluides”. Cela dit, on ne peut pas être amis avec tous les Français seulement sous prétexte qu’ils vivent à l’étranger. Ca s’épuise vite.

Les amis à distance. Il faut le reconnaître, ce n’est pas simple – à moins d’avoir un déclic instantané – de se faire de nouveaux BFF en vivant à l’étranger, surtout que ça ne fait même pas un an qu’on vit ici. J’ai parfois tendance à l’oublier, mais j’ai un paquet d’amis qui sont toujours en France et en Europe. Quand on a croisé des amis en week-end à New York, Montréal ou New Orleans, et en vacances cet été – ou quand on se cause sur Skype-, c’était la joie ! Les amis sachez qu’on cherche de nouveaux amis ici, mais on vous aime toujours !

Et vous à l’étranger, vous avez rencontré plein de copains ?

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

57 réflexions au sujet de “Se faire des amis en étant expatrié aux Etats-Unis

  1. Super article!

    Je suis devenue associale! A force de m’être faite avoir avec ce genre de personnes, j’ai arrêté de vouloir être amie avec qui que ce soit!

    Les français, je n’en parle même pas,j e trouve qu’ils sont dans leur cercle fermé, ils critiquent les USA, se croient au-dessus des américains, alors, ça m’a refroidit complètement d’aller à leurs évènements!

    Par contre, j’ai pas mal utilisé Meetup pour rencontrer des gens mais j’ai une vie trop occupée pour pouvoir aller régulièrement à leurs rencontres. Dommage.

    Mon mari a des amis, je les ai rencontrés, mais même après avoir accroché avec certains, il n’y a pas de suivi! Je suis une curiosité mais c’est tout, ou alors, le « Je suis allée à Paris et j’ai a-do-ré », et ça te raconte tous les monuments visités, qui sont toujours la même chose-fatigant et inintéressant!

    Un peu triste!

  2. Bonjour je ne c’est pas si c’est ici que je doit me renseingner voila j’ai un p’tit souci on m’a offert un iphone qui a été achèter au Brésil il est tout neuf le seul problème il faut que je l’activé en France et pour cela il faut que je mette une puce nano sim qui est activé sur le réseau at&t je peut lâcheté par paypal je suis sérieux pour cette annonce ou pouvez vous me dire comment faire merci

    Cdlt gilles

  3. Expat depuis 7 ans en Californie (san francisco puis Los angeles), je confirme que les flakys sont très très répandus helas…
    J’ai aussi rencontré un autre type d’ami americain: celui qui fait presque le forcing pour etre votre ami parce avoir des amis etrangers, c’est « exotique » et original. Et qui disparait du jour au lendemain dès que l’exotisme est devenu banal. Très répandu dans la sillicon valley, l’effet facebook peut etre : )

    Au passage, tres bon blog et surtout très drole!

  4. Bonjour
    Mon frère vient d’immigrer aux USA grâce à la green card. Il est perdu car parle mal l’anglais. Vers quelle administration ou qui ou ……. doit il se tourner pour avoir les informations importantes et nécessaires pour bien s’intégrer aux USA! Merci d’avance pour vos réponses !

  5. bonjour! je suis un jeune garçon et j’aimerais avoir une americaine comme amie

  6. Merci Mathilde, je cherchais le mot anglais pour decrire ma meilleure pote americaine qui dit oui a tous les evenements de prevus et annule TOUJOURS au dernier moment. C’est hyper decevant et maintenant je peux mettre un mot sur ce style de personne… Une amie « flaky »!…

  7. Bonjour Mathilde, je viens d’arriver à Miami depuis 3 semaines. Merci pour ce sujet très intéressant 😉
    A peine installée, je sens que les flaky friends existent ! Je reviendrai de donner mon feedback dans quelques temps à bientôt 😉

    • Bonne installation ! Et merci pour ton message.
      Les flaky… c’est juste de l’over-enthousiasme de leur part. J’essaie de ne plus trop m’emballer quand je rencontre quelqu’un avec qui j’accroche à fond…

      • Bien sûr je vois ce que tu veux dire…
        Rendez-vous dans quelques temps avec mes impressions, un peu tôt pour juger, et surtout ne pas généraliser 🙂

  8. J’adore tes articles, ils sont très intéressants !

    Dans l’ami “flaky”, quand tu dis qu’il dit toujours oui pour être positif j’y vois trop les Mexicains, ils disent toujours oui, alors que c’est non, c’est pour ne pas décevoir, ou pour être sympa, ne pas poser de problème mais moi je dis que se sont des menteurs ! et c’est très destabilisant, car finalement tu ne sais pas à quoi t’attendre !

    • Merci Lisa !
      Bon on va pas trop trop généraliser pour les flaky… on peut tous avoir cette petite tendance de temps en temps comme ça !

  9. J’ai beaucoup ri pendant le paragraphe de l’ami « flaky ». Gé-nial.
    Nathalie

  10. Excellent! 😀 J’avoue que je fréquente essentiellement des belgo-français ici (en évitant à tout prix les apéros francophones hebdomadaire, cela dit) ! Et sinon essentiellement des étrangers -faciles à rencontrer aux cours d’anglais (mais attention, risque important de gens bizarres!)
    Côté amis US… dur dur de franchir la barre des courtoisies! Un moyen efficace dans mon cas: enseigner le français! Parfois, on créée des liens. Parfois… (et en fait pas forcément avec des Américains!)

  11. Ahhhh excellent article! Ça décrit exactement mon cas… J’ai l’impression d’avoir une majorité de Flaky moi par contre… mais pas mon chéri américain. Heureusement qu’il a grandi ici sinon ca serait terrible pour moi!! Du coup je compte sur les siens…
    Je ferais surement un lien sur cet article si ce sujet arrive sur mon blog!

  12. Ahh c’est tellement vrai ce que tu racontes.. Ici les gens sont très sociables mais ce n’est pas facile de créer une vraie amitié. Pas facile de trouver quelqu’un avec les memes centre d’interets ! Alors il y a toujours les francais de notre petite dispora qu’on aime retrouver, ceux qui savent que la France ce n’est pas seulement Paris et qu’on ne mange pas des escargots à tous les repas, c’est tellement plus facile !

  13. Ah, les flacky, c’est vrai que beaucoup d’Américains n’osent pas dire non! En tous cas, je confirme, la chasse aux amis, c’est long. Ca nous a pris du temps aussi, surtout moi qui comme la Grande Blonde ne suis pas la plus sociable, ni girly enough pour les copines américaines! Pour les français, il y a 2 catégories, ceux avec qui ce sera plus fluide et ceux qui ne seront jamais tes amis parce qu’après 2 min ils t’exaspèrent à se croire les rois du monde parce qu’ils vivent à New York!

    • Attends attends, t’es à New York? Tu veux pas d’une potentielle future copine belge, foodie, décidément pas trop girly et de récente immigration? (reine du monde, I don’t think so, moi je voulais meme pas y venir, d’abord, in the big pomme 🙂

  14. Je crois que t’as mis le doigt sur le sujet qui intéresse tous ceux qui vivent loin de leur pays d’origine et donc loin de leurs amis!
    Ici à Boston, entre rencontres chanceuses dans les bars, « conversation partner » qui devient une amie, collègues qui se transforment tout doucement en copains…le réseau d’amitiés s’étoffe peu à peu, mais c’est vrai que ce n’est pas si facile!

  15. Super article, j’ai bien ri, je me suis reconnue parfois (aaah les « flaky », je ne connaissais pas l’expression mais je l’adopte ! Et ma catégorie préférée est définitivement celle des foodies !!). Et est-ce que grâce à ton blog tu as pu rencontrer du monde et te faire d’éventuels amis ?

  16. oui et heureusement! grace à expat blog, ovs et des groupes d’expat sur FB puis sur place d’autres mamans que je croisais tout le temps 🙂 pour ça, vive les gosses!

  17. Cela va faire bientôt un an que nous sommes à Madagascar, et oui, on a fait le plein d’amis ! Et les meilleurs amis, ceux qui étaient là depuis toujours sont présents par réseaux sociaux interposés 😉

  18. Flaky .. Ça sonne bien!
    J’ai eu l’occasion de visite les États-Unis mais j’ai remarqué ce fait: Les américains n’ont aucun problème pour parler avec des personnes qu’ils ne connaissent pas. Ce qui est loin d’être évident partout en France. A Paris, c’est même carrément suspect quand un inconnus aborde dans la rue. J’ai même rencontrer une parisienne qui fait semblant de ne pas parler français quand quelqu’un qu’elle ne connaît pas lui pose une question! Pour cette raison je pense qu’il est plus facile de lier connaissance avec des américains qu’avec des français, si on excepte les problème de compréhension …
    Ce comportement avenant mais néanmoins pas toujours fiable, la « flakinerie », existe dans le Sud Ouest où j ai fait mes études. Faut savoir détecter les pièges mais c’est toujours plus plaisant d’avoir un désistement plutôt qu’un non direct!

    Mystinguett.

    • D’accord avec toi… même si ton commentaire m’a fait sourire car Manu est un représentant non-officiel du Sud-Ouest 😉

      • Désolée pour Manu. Mais justement, hier soir j’ai parlé de ton blog et du terme « flaky » qui va si bien à tant de toulousains.

  19. Merci pour cet article vraiment drôle et très vrai, j’adore l’ « Alerte Flakiness »… On ne t’y reprendra plus !!

  20. Tiens, j’ai la même idée d’article dans mes cartons (bien que je n’écrive vraiment plus grand chose ces derniers temps, ça reviendra, je pense)
    Surtout que j’ai du le vivre deux fois : me faire des amis en Italie (au début : que des français puis avec mes premiers amis italiens le cercle s’est agrandi et internationalisé, c’était très chouette et je garde de très très bons amis – il faut dire qu’on passait 22 heures/24 ensemble, environ) ; et maintenant me faire des amis à Lille (challenge autrement plus difficile pour le moment … mais la force est avec moi je vais y arriver)
    En tout cas ton article est très chouette j’espère le compléter un de ces jours avec une série d’astuces pur sociabiliser en milieu urbain 😉

    • En bougeant pas mal, faut se refaire un petit réseau à chaque fois…
      J’ai même lu un bouquin en arrivant ici (pour sauver l’honneur, on me l’a offert) : MWF seeking BFF, une New yorkaise qui débarque à Chicago sans connaître personne et qui décide de chercher une BFF en rencontrant au moins une personne par semaine pendant 52 semaines (oui je sais, le pitch est typiquement américain). C’est plutôt naze comme livre, mais ça m’a motivé, donc d’une certaine façon…

  21. Très sympa ce post, c’est super bien vu!! 😉

    Pour ma part je suis expatriée à Zürich, en Suisse allemande. Je retrouve certains des « groupes » que tu décris, excepté les Flakys qui sont plutôt rares dans le coin. Les Suisses allemand sont beaucoup plus réservés, donc soit ils ne te proposent rien soit c’est du sérieux! 😉

    Moins chaleureux que les Américains au 1er abord, mais cela évite des plans qui tombent à l’eau, donc finalement ce n’est pas plus mal! 😉

    Laurène, du blog Carnetdescapades.com

  22. Je passe souvent mais je ne commente pas forcément …

    J’étais expat quelques années, sur une île perdue en Méditerranée, Chypre et j’ai évidemment succombé à la French Community mais j’en garde un souvenir fou même si les premiers mois étaient difficiles !!!

    Bon courage & profites des USA !

    Mag
    http://www.lemagalire.fr

  23. Ce n’est pas toujours facile c’est vrai, mais il faut laisser le temps et ça vient. Une de mes meilleures amies est ici (une foodie), on se connaissait d’avant de nos aventures en Suède et au Canada. Sinon au fur et à mesure, j’ai rencontré quelques français et des suisses, et bien sûr il y a aussi mes collègues french et british. Et puis, couchsurfing, c’est aussi super pour rencontrer d’autres étranges expat’! A tenter, si vous êtes à la chasse aux amis!

    • Pas facile, et ça prend du temps, oui, heureusement qu’on est à deux au départ, ça doit pas être simple de débarquer complètement tout seul (ou alors on se motive encore plus ?!)
      Je sais bien que ça va venir petit à petit, on a déjà quelques bons copains américains, l’une d’entre elles m’a d’ailleurs envoyé un texto hier : « je suis pas l’amie flaky non ?! » -Mais noooon. Faudrait pas que je perdre déjà mes amis d’ici !

      • Ah ben oui, faudrait pas que tu commences à les perdre à cause du blog;) Moi je pense que c’est mieux seul, on se motive plus car on n’a pas de cocon de sécurité!

  24. Merci, grâce à toi j’ai pu mettre un mot sur la manière de sympathiser avec quelqu’un ici qui te raconte sa vie en soirée (voire très personnel alors qu’on se connait depuis 2minutes) qui te dit qu’on se reverra et en fait..y’a rien qui suit ou comme tu dis ils annulent au dernier moment : FLAKY!! J’adore ce terme!!

    • Ce sont justement des Américains qui m’ont dit que ça s’appelait comme ça, comme les corn flakes 😉

      • Je dois être un peu limitée parce que bien que j’aie saisi l’expression je continue à ne pas voir le rapport entre les délicieuses pétales de mais du docteur Kellog et les super-amis-superficiels-et-un-peu-bidonneurs… Quelqu’un m’éclaire? 🙂

        • Ah ah ! on va dire que « corn flake » ou « snow flake » c’est le petit truc qui vole et s’échappe du lot de son coté. Ou alors ça n’a aucune rapport.

        • Ça n’a rien à voir avec les corn-flakes, quel image ! 🙂

          Imaginez-vous un croissant bien croustillant qui tombe en flocons. Les flocons se séparent et s’envolent facilement, tout comme des amis flaky.

          On peut remercier la Californie des années 80 pour ce terme.

          • pourtant les corn flakes sont des flocons de maïs, je vois tout à fait le rapport ! et l’image me parle

          • Slt Mathilde,je Suis citoyen sénégalais et j’habite au senegal.je voudrais me faire des amis américains en étant au senegal.je voudrais savoir comment.merci

  25. Ben nous (2 post-docs également à Boston) on a surtout également des potes français. Soit potes qu’on avait en France et qui sont également ici, soit rencontrés ici dans un bar et qui se sont avérés être très cools. A part les gens du labo, on n’a pas trouvé de méthodes miracles pour rencontrer des américains (ou plutôt des non-français).

    Et si la food est si importante que ça (!), je te recommande les conf’ Science and Cooking de Harvard (http://www.seas.harvard.edu/cooking) qui sont à destination du grand public. C’est le lundi à 19h dans le Science Center (gros bâtiment moche à côté du Memorial Hall, en haut du Yard) (il vaut mieux arriver 15/20mn en avance au moins). Demain c’est Joanne Chang (la chef de chez Flour Bakery, que je recommande également plus que fortement).

    Nico

    • Merci pour ton message et pour les conseils ! En fait je faisais des livres de cuisine à Paris – d’où, entre autres, l’intérêt pour la cuisine, je suis allée une fois à l’une des ces conférences, et c’était trop science, pas assez cuisine pour moi… Enfin c’était peut-être l’intervenant qui donnait cette impression.

      • Pour l’instant on n’a pu aller que à celle sur le chocolat, et à part les 10mn au début, il n’y a pas du tout eu de science. Et comme on a pu goûter différents types de chocolats pendant la conf’, dont de la pure fève, on a plutôt été conquis !! Au pire, elles sont visibles en ligne à posteriori.

  26. Alors que je m’étais dit que j’allais me faire plein de copines americaines en arrivant, j ai rapidement succombé à la french community…. J’ai un peu honte en fait mais je me sens tellement plus proche rapidement des gens avec qui je partage la meme culture que ca rend la vie plus simple… Mais bon je reviens juste d’un mariage ispagno-serbe que je me dis que tout est possible dans ce pays!!!!

  27. Moi je me suis dit qu’il faut que j’aille d’urgence relire tous tes vieux post (voir aussi chapitre ‘j’ai un visa de femme de prof d’uni..’) et surtout que je vais très prochainement m’inscrire dans un cours yoga parce qu’en fait ça fait15 jours la qu’on ne fréquente pratiquement que des amis expats italiens, ça commence à bien faire, je veux connaitre des indigènes!!… 🙂

    • J’ai justement rencontré une Italienne de New York samedi soir qui passait le week-end à Boston ! Elle a émigré avec sa meilleure amie, depuis Milan, mais par contre elle m’a dit qu’elle sortait surtout avec des Américains !
      J’espère que votre installation se passe bien !

      • Disons qu’expatrier entre filles ou avec sa famille s’est certainement très différent. En fait d’hab on ne sort pas du tout le soir et notre casse-tete préféré du moment c’est ‘c’est quand qu’on va trouver la creche pour Lena?!’ (pas facile et surtout ça coute un oeil de la tete), pour le reste j’ai déjà mon abonnement chez Magnolia bakery (eheheh), je suis définitivement entichée d’Anthropology et comme toutes les petites familles du voisinage le weekend c’est longues promenades exploratives et brunch dehors, bref, je dirais qu’on est sur la bonne voie et je dirais meme plus: on se plait bien à New York 😉

  28. Pour l’instant… pas des masses ! Canberra n’aide pas forcement beaucoup, c’est tout de meme la vie calme, calme, calme. Mais ca commence a venir, tout doucement, on voit le noyau de copains s’etoffer tranquillement et ca fait du bien.
    (bon, il faut dire que, contrairement a mon GB de Cher&Tendre, je ne suis pas forcement ultra sociable… Ce qui n’arrange rien !) (mais je progresse, je progresse…)

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