Premières tentatives pour faire les courses aux Etats-Unis

Rien de tel qu'une bonne soupe faite maison

Maintenant qu’on a une cuisine, un tablier et plein d’ustensiles de cuisine aussi utiles qu’un presse-ail ou une marguerite, on peut aller faire les courses et revenir les bras chargés de denrées précieuses pour préparer de bons petits plats. Mais avant de parvenir à ce résultat, il a fallu trouver de bons magasins. Pas toujours une réussite. Surtout que quand on est dans le magasin en question, il faut se repérer dans les rayons. Dégoût, parfois ; hésitation, souvent. Chronique d’un succès mitigé.

Tentative ratée : Super 88
Près de chez nous, une devanture brillante présageait un supermarché où on pourrait s’approvisionner sans problème (car si ça brille c’est bien, raisonnement basique). On y allait pour trouver des produits de nettoyage (pas glamour, mais indispensable). A peine entrés dans ce supermarché, on est saisi par son aspect super crade. Notre ex-Franprix à côté c’est le Taj Mahal. Des oiseaux volent dans le magasin, ok, pourquoi pas, ça c’est du déjà vu. C’est mal présenté, certes, mais surtout, l’odeur de poissonnerie empeste partout. On est dans du 100 % discount-horrible-je-veux-retrouver-la-Grande-Epicerie-fissa. On sort dépités : où va-t-on faire les courses ? Sûrement pas à Super 88.

Shitty stuff
Bonheur de la consommation retrouvée : Star Market
Faire les courses est l’une des tâches qui me plaît le moins : c’est lent, long, répétitif et à la fin, il faut tout porter. Mais là, je sens que les choses vont être différentes chez Star Market. Ce magasin est situé juste à côté du Super 88, on ne l’avait pas repéré au début : il est littéralement noyé au milieu de toutes les affiches publicitaires et enseignes lumineuses de la rue. Quand on entre : étals de fruits et légumes, mêmes les fameux « légumes oubliés » sont présents. Fait étrange, ils sont tous emballés dans du plastique ou recouverts de cire, c’est un peu gerbique. Les packages des produits sont sympas : typos originales, un brin rétro.

Produits pour le petit dejeuner

Point négatif : les prix. La botte de poireaux à 5$, le dentifrice ou le pain à 6$, le sirop d’érable à 12$. De façon générale, rien n’est bon marché ici, donc on commence à s’habituer. Bref, on avait commencé les courses uniquement dans la partie bio, on s’est ensuite rabattu dans la partie « normale » pour ne pas avoir une note trop salée (échec). On s’est aussi un peu planté dans le genre : « tiens, et si on mangeait du fromage ? ».

Cheddar pas bon Perplexité dans les rayons du supermarché« Walgreens, Pharmacy and Photo », l’improbable melting pot

Cet autre supermarché est situé à deux pas de chez nous, mais on ne voyait pas bien le lien entre pharmacie et photo. Après y être allée, je ne comprends toujours pas vraiment. C’est une parapharmacie géante, mais où on vend aussi un peu de tout : épicerie, magasines, plein de bazar inutile. C’est ouvert tous les jours, 24 heures sur 24 : super !(alerte antisociale…)

Brosse à dents Justin Bieber et gros paquet de pop CornNous avons donc continué notre quête des objets qui manquent chez nous pour que notre appart soit parfait.  On commence à se repérer dans la ville, mais je sens que trouver les vrais bons plans sera une tâche ardue.

Autres options à explorer pour trouver des produits frais :

  • Pour des produits de la ferme : on peut voir du côté du Mass Farmers Markets ou s’aider de cette carte qui indique les marchés fermiers
  • Pour du bio : Whole Foods Market
  • Magasin de seconde main : The Goodwill
  • Magasin d’électroménager, d’ordinateurs, de musique, etc. : Best Buy

Pour finir, je ne résiste pas à vous montrer ces quelques bouquins de cuisine vus chez Urban Outfitters… Des idées à éditer en France ? Sur les pages de garde du Hangover Cookbook on pouvait lire Don’t panic. J’aime ce côté pas sérieux !

Livres de cuisine Urban Outifitters

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

15 réflexions au sujet de “Premières tentatives pour faire les courses aux Etats-Unis

  1. ce que j’aime de la mondialisation, même à des milliers de kilomètres, on a la même vaisselle 🙂 merci le géant suédois 😉

  2. ton blog est vraiment chouette 🙂 je viens de le découvrir d’après ton lien sur le groupe français sur FB. J’ai commencé au début parce que comme je suis américaine et je vis à Boston, c’est intéressant de voir ce qui te choque le plus en arrivant ici. J’ai passé beaucoup de temps en France, donc c’est sympa de voir de l’autre côté. En plus, c’est quelque chose à faire pendant mes mini-breaks au travail. Bonne continuation!

    • Bienvenue ! Choquée serait un bien grand mot, je suis plus amusée par les différences. A bientôt !

  3. The Hungover Coockbook, je suis sure que ça a du potentiel ! Par contre, pitié, par le bouquin en forme de sandwich!

  4. hum !!! tu te brosses les dents pour avoir le sourire de Justin Bieber Mais avant t’as dévoré devant ta télé les gros paquets de pop corn!!! du coup tu ressembles à la chanteuse de Gossip

      • oui, tu mets du maïs dans une machine A pop corn ça fonctionne comme un sèche cheveux et pas un gramme de matière grasse. c’est top j’en ai une
        bizzzzzzz

  5. Je vote pour la brosse à dent Justin Bieber !! Bravo pour le blog, très marrant à lire !!
    Bonne installation !

  6. Je pense qu’en allant aux marchés vous allez trouver des bons produits vendus moins cher que le super market… En plus l’expérience sera beaucoup plus sympa. C’est lugubre les supermarchés – surtout aux EUA !
    Bises !

  7. J’aime beaucoup les photos et la fameuse « perplexité » qui frappe dans un supermarché étranger … En italie, mon supermarché s’appelle le « todis » comme un taudis quoi. Quand je suis arrivée et que je ne parlais pas italien, je faisais les courses avec mon dictionnaire et je passais une heure et quart au rayon fromage, les bras ballants et ne sachant que faire …

    • Merci ! Figure toi que je n’ai même pas pris de dico… ça aurait bien pu servir de temps en temps. Tu t’en sors bien maintenant à Rome ?

      • ben ouais ça va, je sors sans dico et sans carte et je me sens comme une guedin
        non honnêtement je m’étonne moi même d’avoir appris l’italien à partir de rien

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