Mon experience de freelance aux Etats-Unis

Mathilde freelance-1

Je suis devenue freelance un début d’après-midi d’avril en 2013. Je venais juste d’avoir un dernier déjeuner entre collègues du temps ô combien lointain où je bossais dans une entreprise ; j’ai remballé les affaires de mon cubicle – sans rien mettre dans un carton, comme dans les films, je n’avais que quelques cartes postales au mur, une tasse de l’entreprise et une plante desséchée. Je suis sortie et je me suis dit « merde, qu’est-ce que t’as fait ? » J’avais plongé dans le monde du self employment, avec au départ un seul contrat en cours, et je n’avais aucune idée de comment ça marchait.

Si j’avais lu à l’époque un article qui expliquait pas à pas les choses clairement et simplement, ça m’aurait considérablement aidée, alors voici ma version de « devenir freelance aux Etats-Unis » en plusieurs étapes, comme si la vie ne consistait qu’à suivre une recette magique :

1. S’assurer qu’on a le droit de travailler aux Etats-Unis

Dans mon cas, mon visa J2 me permet d’avoir une autorisation de travail, une EAD, qui me permet de travailler sur le sol américain. Il n’y a pas de visa spécifique aux freelances.

NB: On m’a déjà demandé si c’était possible de travailler pour une entreprise française en vivant aux Etats-Unis, et sans avoir de visa adéquat (type H4) ni d’autorisation de travail. Je ne suis pas spécialiste d’immigration ni de visa, et honnêtement, je n’en sais rien, car ce n’est pas mon cas. J’aurais tendance à dire que ce n’est pas légal, car comment déclarer ses impôts dans ce cas si vous résidez aux Etats-Unis ? En tout cas, le mieux quand vous avez une question de ce genre, c’est de se tourner vers un avocat spécialiste d’immigration, le consulat peut vous donner des recommandations. 

2. Faut-il créer un statut de freelance ? Non, pas exactement.

Il n’y a pas de statut à créer aux Etats-Unis pour être independant contractor (c’est le nom officiel du freelance) : le statut se crée de facto au moment de payer ses impôts, avant le 15 avril. Autrement dit, ce sont les formulaires de remplissage d’impôts qui déclarent que je suis self employed alias, que je travaille à mon compte. Les formulaires de base pour les freelances sont le 1040 et le C.

✏ A lire : la définition d’un independant contractor sur le site de l’IRS, les impôts américains

✏ A lire : les papiers à remplir pour les impôts en tant que freelance aux Etats-Unis

A Boston spécifiquement, on peut travailler comme independant contractor (= free lance) sous un autre nom que son propre nom (si on veut travailler avec un nom plus vendeur par exemple), sans pour autant créer une compagnie : il faut déclaré son business auprès de la ville de Boston : toutes les infos sur le site de la ville. C’est aussi souvent demandé d’avoir un business déclaré pour ouvrir un compte en banque professionnel, distinct du compte en banque personnel.

✏ Toujours se renseigner sur les lois spécifiques de chaque Etat + de la ville où vous résidez.

Je sais, la lecture de ces pages découragerait plus d’une personne à se mettre à son compte. Courage ! La partie la plus rude arrive : faire ses comptes !

3. Avoir un logiciel de « book keeping » et un « CPA »

En me mettant à mon compte, j’ai découvert le plaisir de tenir mes comptes bien proprement. J’ai longtemps cherché le meilleur logiciel possible, j’en voulais un qui gère deux devises (euros et dollars) et qui permette de faire des factures, de relier ses comptes en banque et Paypal au logiciel, et dont les fonctionnalités gratuites (ou peu chères) soient d’un bon niveau = j’ai choisi Wave, et j’en suis très contente.

✏ Le site Wave pour faire ses comptes en ligne

Au tout début, je ne savais pas du tout comment « faire mes comptes pro » ! J’ai contacté une CPA, un Certified Public Accountant, autrement dit une comptable, qui m’a donné plein de conseils sur le book keeping, comment noter mes dépenses et mes rentrées d’argent. Ça coûte cher : 80 dollars la consultation d’une demi-heure, alors j’ai bien préparé mes questions à l’avance. On s’est parlé 2 fois en 4 mois, et ça m’a aidé à me lancer et avoir des réponses fiables. Ça valait le coup de payer quelqu’un de compétent, et pas seulement chercher des réponses standards sur internet.

Si vous voulez la tranquillité d’esprit, prenez aussi un avocat pour régler ce genre de questions.

En plus de savoir où on en est financièrement, tenir ses comptes aux USA est important pour :

  • être en règle avec l’immigration, ce qui équivaut à dire, entre autres, payer ses impôts à l’heure. Les impôts pour les freelances se paient tous les trimestres = ça s’appelle des quaterly taxes et ce sont des estimated taxes. Des infos sur le sujet à lire ici.
  • Budgeter : que ce soit les différentes cotisations – retraite, assurance santé – ou un compte de « sécurité » (pour les mois avec moins de boulot, étant donné que je n’ai pas de « salaire » mais des rentrées d’argent saisonnières), mettre de côté pour les dépenses perso, etc.
    En étant freelance aux Etats-Unis, il n’y aucune cotisation obligatoire. On peut voir ça comme la liberté pure et simple, mais tenir un budget et cotiser de soi-même permet de vivre sa vie plus sereinement. J’ai suivi des guidelines de Lifehacker pour établir un bon budget – dès que je retrouve l’article en question, je l’ajoute en lien. Aide pour budgeter

4. Trouver du boulot !

A quoi bon faire tout ça si on n’a pas de projet à se mettre sous la main ?

  • Pour travailler avec des entreprises américaines, je vous conseille d’utiliser Linkedin, on peut avoir un profil en français et en anglais. Bien sûr, le réseau compte beaucoup, parler autour de moi que je cherche du travail (en étant spécifique) a été sans doute la meilleure façon d’en trouver. Même pendant mes visites guidées qui n’ont rien à voir avec ce que je fais en freelance, j’ai eu l’occasion de rencontrer des freelances au Québec qui m’ont donné des conseils. Mon conseil est donc : Speak up!
    Paperasse : Attention, j’en reviens au point n°1, les entreprises américaines demandent toujours la preuve qu’on est autorisé à travailler sur le sol américain si on est étranger, il y a toujours de la paperasse à remplir avant de commencer le boulot lui-même, notamment le formulaire W9.
  • Pour travailler avec des entreprises françaises, j’utilise surtout « le réseau », cette notion vague faite de connaissances et de bouche-à-oreille.
    Le fait d’avoir un blog m’a aidée aussi, c’est comme ça que certains des éditeurs m’ont trouvé et ont vu mon travail « en action » et dans la durée.
    Malgré tout, c’est compliqué pour moi de travailler avec des français, car je ne suis que très rarement de passage en France, on se parle par téléphone, email, Skype, mais j’ai bien conscience que ce n’est pas, à long terme, la façon la plus durable de travailler quand on vit si loin.
    Cela dit, j’ai aussi créé un site pro, qui récapitule mes compétences et qui présente mes travaux récents, en une seule page bien formatée. Ça ne permet pas de trouver miraculeusement du travail avec des dizaines de sollicitations fabuleuses qui tombent du ciel, non, c’est plus un outil que j’envoie pour compléter une demande : je le considère comme mon CV en ligne, version contemporaine et bien présentée.
    Paperasse : Là encore, il y a des papiers à faire pour travailler avec une entreprise française, mais cette fois, l’objet des papiers est de prouver que je vis aux Etats-Unis, afin de ne pas payer des impôts en France ET aux Etats-Unis, mais seulement là où je réside = les USA.
    Le service juridique m’envoie des papiers à remplir par ma banque américaine pour justifier tout ça (formulaires 5000 et 5003) – hélas, ça arrive que la banque américaine ne veuille pas remplir/signer les papiers, ils sont sans doute trop suspicieux d’avoir des papiers d’une autre administration, même traduits en anglais (avec des fautes, ce qui n’arrange rien). Dans ces cas-là, j’insiste, ou je vais voir à un autre guichet quelqu’un de plus arrangeant.

5. S’organiser sur de multiples projets

Je pourrais écrire des romans sur l’organisation, j’adore ça. J’aime jongler entre mes activités de freelance, les blogs, les visites guidées, et la vie de tous les jours. Les questions de l’efficacité, de où bosser, faire des pauses, quand bosser dans la journée, ne pas consulter ses emails le weekend ou pas, j’adore – dans une certaine mesure tout de même.
Si ça vous dit, je développerai ça plus longuement, mais pour commencer parmi les 2 outils/sites que j’utilise le plus :

  • pour avoir tous mes projets sous les yeux, leur stade d’avancement, qui fait quoi et quand, il y a TRELLO. Visuel, simple à utiliser, et collaboratif.
  • pour avoir de nouvelles idées sur comment mieux faire, ou quels outils utiliser, je lis l’incontournable Lifehacker, sans doute l’un de mes sites préférés.
  • Pour garder les pieds sur terre et la tête froide face au boulot : méditer, boire des cocktails et danser (j’ajoute cette ligne seulement pour les gens qui lisent les articles jusqu’au bout).

✏ Si l’article vous a plu ou alors s’il n’a pas répondu à vos questions, laissez un commentaire. Dans tous les cas, partagez l’article sur les réseaux sociaux !
Si vous voulez que j’ajoute un lien vers un article que vous avez écrit et qui vous semble en lien avec le sujet et apporter des clarifications, envoyez-moi un email ou twittez @mathildepit

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Mathilde

Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

81 réflexions au sujet de “Mon experience de freelance aux Etats-Unis

  1. Salut Mathilde,

    Petite question, la première année que tu travaillais à Boston, as-tu dû faire tes impôts aux Etats-Unis et au Canada également ? Je suis consultante pour une compagnie américaine, mais une grande partie de l’année je travaillais à partir de Montréal avant de déménager à NY au mois de septembre. En plus de tous mes autres emplois au Canada au cours de cette année là. Je demandais si je devais déclarer Janvier à Septembre au Canada et Octobre à Décembre aux Etats-Unis ?

    Merci!

    • Hello Dania,
      Je ne donne pas d’aide sur la préparation des impots, c’est du cas par cas, je ne connais pas non plus les règles pour le Canada ; si vous êtes aux Etats-Unis, je vous conseille de voir un conseiller spécialisé pour cela.
      Good luck

  2. Bonjour Mathilde,
    bravo et merci pour le partage de votre expérience aux US.
    je suis masseur-kinésithérapeute en France
    je projette :
    – d’investir dans un appartement à Manhattan (investissement locatif dans un premier temps, « pied à terre » plus tard)
    – de proposer mes services en massage et thérapie manuelle à Manhattan, comme « auto-entrepreneur ».
    il n’existe pas selon vous de visa « free lance », un visa waiver suffira t il ?
    je ne sais pas lequel de ces 2 statuts, « sole proprietorship » ou « independant contractor » est le mieux approprié
    j’ai lu aussi que sa déclaration aux impôts américains en remplissant les formulaires 1040 et C suffisait …
    Merci Mathilde pour votre réponse
    Bien cordialement
    Olivier.

    • Hello Olivier, je ne suis pas spécialiste des questions d’immigration, le mieux est de discuter avec un avocat. Good luck !

  3. Bonjour,
    Je suis actuellement plongée dans le gouffre sans fond des visas et c’est dans ma quête que je suis tombée sur votre blog. Je vous avoue être un peu désespérée car impossible de trouver les réponses à mes questions, alors je tente un peu au hasard, de vous poser mes questions. Si vous ne pouvez pas y répondre il n’y a pas de soucis, ce sont des sujet assez complexe je le sais 🙂
    Ma situation est la suivante, je suis mariée à un citoyen américain qui vit en france depuis un bout de temps et nous souhaitons aller vivre aux usa. Je sais que je peux faire une demande de green card mais il doit être capable de me sponsoriser si j’ai bien compris, or, pour cela il semble qu’il ai besoin de prouver qu’il a une adresse américaine et c’est là que sa pêche. Car il n’en a pas, vu qu’il était en france…
    Je ne sais pas si vous pourrez m’aider, peut être connaissez vous quelqu’un qui était dans notre cas..
    En vous remerciant pour votre aide,
    Léa
    (Super blog qui nous aide beaucoup à organiser notre départ 🙂 !)

    • Hello Léa, Non désolée je ne peux pas vous aider sur ce coup-là… à votre place j’irai voir un avocat pour des réponses sûres. Good luck !

  4. Bonjour Mathilde,
    Super blog et articles, très informatif et structurés.
    Pour donner un peu de contexte, je auis actuellement employé dans un société de développement logiciel et mon contrat de travail se terminant, j’aimerai rejoindre ma compagne (non marié) qui est américaine et qui travaille au texas.
    Ma question si je peux me permettre est : quel a été votre processus pour pouvoir lancer en freelancer au États-Unis ? Peut-on partir là-bas avec un visa touristique et faire les démarches pour de obtenir un visa freelance ?
    Merci

    • IL n’y a pas de « visa freelance ». Il est illégal d’entrer sur le territoire américain avec un visa de touriste et de chercher du travail sur place. J’avais au départ une autorisation de travail permise par mon visa puis une carte verte.
      Votre meilleur chance est de vous marier pour obtenir des papiers…

  5. Bonjour Mathilde,
    merci pour tous ces conseils! J’ai une question concernant le travail avec des clients en dehors des Etats-Unis.
    En tant que self-employed californien j’aimerais travailler avec une entreprise française, sais-tu s’il y a des documents à remplir comme le Form1099?
    Merci!

  6. Bonjour Mathilde
    Je suis sur le point de terminer mon visa J1 et j’aimerais proposer à mon entreprise des services en tant que free-lance ponctuellement à distance. Je voulais savoir si étant free-lance en France je peux travailler pour une entreprise aux États Unis !?
    Auquel cas comment puis je faire !? Une idée!? Merci beaucoup

    • Oui bien sûr c’est possible d’être free-lance en France et de bosser pour des entreprises américaines, le truc sera de savoir où payer les impôts, comment facturer les taxes, etc. J’ai moi-même employé depuis les US des free lances français vivant en France, il faut juste remplir quelques papiers pour les impôts américains, et la free lance a vu de son côté comment déclarer les revenus. A voir avec ton employeur et un comptable donc !

  7. Bonjour Mathilde,

    J’ai découvert ton blog en cherchant à préparer un road trip sur la côte ouest américaine (c’est pour bientôt !) et c’est un vrai plaisir de voir cet article axé sur le freelancing aux US ! Je suis freelance en France et c’est compliqué de trouver des formations à moins de 1000€ la journée. Je me demandais si c’était pareil aux US : peut-on bénéficier de formations lorsque l’on est freelance aux US ? Est-ce que cela coûte cher ?

    • Hello Marie.
      Je n’ai jamais entendu parler de formations auxquelles on aurait droit rien qu’en étant freelance aux Etats-Unis : il n’y a rien de public, gratuit, ou pas cher au pays du business 😉

  8. Bonjour Mathilde,

    Sympa votre article, mais auriez vous des infos pour moi , mon cas serait différent. En fait je suis infographiste et j’ai peut être une opportunité de travail de France mais pour une boite américaine. Comment ça se passe pour être payer , les charges , les impôts etc…

    merci bien.

    cordialement

    • non aucune idée ! demandez directement à la boite qui vous emploie, ce sera plus fiable comme infos

  9. Bonjour Mathilde,

    Je suis auto-entrepreneuse en france et mon conjoint retourne travailler aux US.
    Nous allons donc nous marier et j’aurai donc un visa E2 avec lequel j’ai le droit de travailler partout aux US. J’aimerais pouvoir emmener mon auto-entreprise aux US avec moi et continuer à travailler avec les entreprises Françaises avec lesquelles je travaille actuellement.
    Est-ce possible ?! dans ce cas suis-je obligée d’ouvrir un compte en banque professionnel aux US ou je peux garder mon compte pro français ?
    Et dans ce cas là faut-il quand même que je paie des impôts aux US même si je ne travaille pas avec des entreprises américaines ?

    Merci d’avance pour tes réponses.

    Merci aussi pour ton blog qui quelque part m’a rassuré aussi sur ce grand départ qui me fait très peur…

    • N’étant pas dans ce cas de figure et chaque cas ayant sa propre difficilté, le mieux est de consulter un avocat ou/et un comptable pour t’aider dans ces démarches complexes et fastidieuses…
      Good luck !

    • Bonjour Fanny et Mathilde,
      Déjà Mathilde un immense merci pour ton blog et le partage de ton expérience qui m’aide grandement !
      Fanny, je suis dans la même situation que toi, as tu trouvé des réponses à tes questions ? Si oui je suis preneuse !
      Merci, Laure

  10. Bonjour Mathilde,

    Merci pour ton site très instructif !

    Je suis freelance en france, je vais m’installer aux US en fin d’année pour une durée indéterminée, ou j’ai déjà des clients potentiels. Par contre il est possible que des clients français aient besoin de moi dans quelques temps, sais tu si il est possible de travailler pour eux depuis les US ? Est t on obligé de déclarer ces revenus en france ?

    Merci beaucoup

    R

    • En arrivant aux etats unis j ai contacte un comptable qui a prepare mes impots et pouvait determiner quoi et comment payer et j ai demande aux impots francais si je devais continuer a payer des impots en france. Chaque cas a ses subtilites et si tu veux etre en regle, mieux vaut demander directement aux organismes concernes. Good luck !

  11. Bonjour Mathilde !

    Merci pour cet article et, si tu as une minute, j’ai une question à te poser.

    Prenons une personne qui serait freelance en France, par exemple en tant qu’autoentrepreneur, pourrait-il « déplacer » son entreprise aux Etats-Unis pour y vivre, au lieu d’être sponsorisé par une entreprise ?

    Il est difficile de trouver des sources parlant du travail de freelances étrangers aux Etats-Unis, s’il est possible d’obtenir une carte verte, ce que cela implique niveau sécu, etc.

    Merci d’avance pour tes réponses !

    Lisa

    • La seule réponse fiable que tu peux obtenir viendra d’un avocat spécialiste d’immigration…
      Je peux juste te dire qu’il n’y a pas de visa d’entrepreneur pour immigrer temporairement ou de façon permanente (carte verte) aux Etats-Unis, mais là encore, quelqu’un dirait « ah mais non moi je connais machin qui… »

  12. Bonjour Mathilde !
    Merci pour ton blog super intéressant et plein d’infos ! Je viens de m’installer à Austin depuis peu et je commence à me renseigner pour le statut de freelance. J’ai la possibilité de travailler ponctuellement pour la société qui m’employait en France (je travaillais également dans l’édition! 😀 ) mais je me demande si je peux accepter un travail pour la France en attendant d’avoir ma green card?
    Par ailleurs, comment édites-tu des factures vers la France ou les USA si tu ne crées pas de statut freelance au départ ? Peut-on éditer une facture aux USA sans avoir de statut au préalable (ou l’équivalent du numéro Siret en France) ?
    Merci de tes conseils ! Si on vient un jour Boston, je te contacterais pour la visite ! 😀
    Anne-Vi

    • Hello ! c’est à voir avec le juriste de la boîte qui t’emploie et ton comptable (+ ta situation avec l’immigration)
      Bref, connaître ma propre situation n’a pas vraiment grand intérêt.
      Good luck !
      Mathilde

    • Salut ! Avec la restriction mentionnee par Mathilde que chaque cas a ses particularites, j’ajouterais :
      – si tu as une application de green card en cours, tu peux demander une autorisation de travail (ou EAD) en attendant, mais ca prend du temps a obtenir, souvent 2-3 mois.
      – a ce que j’ai compris, tu n’es pas oblige d’avoir ta compagnie declaree en france pour travailler avec des boites francaises depuis les US.
      – ici y a pas de numero de siret. Tu peux avoir ton job de freelance (self-employed) sans meme devoir creer une compagnie (ca depend de l’etat/ville ou tu vis, certains tu dois quand meme la declarer). Dans ce cas, tu fais du business « en ton nom » (i.e., le nom de ton business est implicitement ton nom).
      Bon courage!

      • Merci Manu pour toutes ces précisions. J’ai vu un comptable spécialisé dans le business international. Il a répondu à la majeure partie de mes questions mais il ne m’a pas parlé de la VAT mentionnée plus haut. J’y vois déjà plus clair, reste ce dernier point à éclaircir ! 🙂

  13. Bonjour Mathilde,
    Je suis tombée sur ton blog hier et, depuis, je ne le lâche plus ! (Enfin, si, j’ai tout de même dormi entre deux.) C’est super intéressant, hyper documenté et … il y a plein de réponses aux gros points d’interrogation qui se baladent devant mes yeux depuis quelques semaines 🙂
    Mon copain est aussi dans la recherche et est sur le point de finir son doctorat. Dès octobre, il enchaînera sur un post-doc en Californie et, évidemment, je vais le suivre. Au début, je pensais qu’il serait relativement facile de trouver un employeur qui me sponsoriserait pour le visa H1-B, mais au plus je me renseigne, au plus mes espoirs s’amenuisent. Et là, petite lueur au milieu de la nuit noire : ton blog !
    Il semblerait que le visa J2 soit en fait le Saint Graal… Avant de lire ton blog, j’étais totalement contre le mariage tout court, et donc même rien que pour obtenir mes papiers, mais au vu de tout ce que le J2 apporte, je commence à sincèrement changer d’avis. J’ai un diplôme en traduction, j’avais donc pensé à tenter de travailler « in house » pour une agence de traduction. Je n’avais envisagé de me lancer en freelance qu’après notre retour des USA, mais ce serait vraiment top de pouvoir faire ça là-bas ! Sais-tu s’il est possible d’être indépendant complémentaire, c’est-à-dire être à la fois employé et indépendant ? (Il me semble que c’est une notion belge, d’où ma précision.)
    J’aurais encore plein de questions, mais je pense que je vais toutes les lister et te les envoyer par e-mail dans les prochains jours, si tu n’y vois pas d’inconvénient. J’éviterai ainsi de spoiler ton blog 🙂

    • Hello Aude !
      Merci pour ton long message 🙂
      Pour répondre à ta question, être à la fois employée par une entreprise et travailler en indépendante, dans mon cas, ça a été possible, j’en avais parlé à mon employeur qui n’y a pas vu d’inconvénient. La législation du travail est très souple.
      NB : Je ne réponds plus aux emails aux très longues et nombreuses questions car il y a déjà beaucoup de choses offertes sur le blog. Je le faisais au début du blog, mais not anymore. Cela dit, je réponds à certains commentaires dans la mesure du possible 😉
      Bonnes recherches !
      Mathilde

  14. Hello Mathilde,

    Merci pour ton blog. Au top. Si tu passes par NYC, n’hesites pas 🙂

  15. Bonjour,

    Avec ma compagne, nous souhaiterions tenter l’aventure américaine. Nous nous sommes déjà inscrits à la loterie green card, (résultat dans 2 jours « Cross finger ») . Nous nous sommes déjà rendu surplace une dizaine de fois lors de ces 5 dernières années. Nous avons 36 et 34 ans et ce serait pour nous le moment de tenter l’aventure notre vie.
    Cependant, le problème reste le visa de travail.
    Je souhaiterai créer une Sole Proprietorship pour être un réceptif de touriste Français sur place. Quels visa demander ?????
    (Le visa E demande un gros investissement alors que mon activitée n’en demande pas forcément)
    Il y à t’il une autre solution ??

    2 eme solution : Me faire envoyer sur place par ma société , c’est à dire qu’elle devrait créer une succursale aux USA juste pour une personne, c’est à dire moi. Est ce possible ??? et quel type de visa ??
    Pourrai-je quand même créer une sole proprietorship en plus de mon travail ?

    Merci de vos réponse

    • Bonjour Yann,
      Je ne suis pas du tout qualifiée pour répondre à des questions de visa… le mieux est de contacter un avocat spécialiste d’immigration.
      Good luck !
      Mathilde

  16. Salut Mathilde, merci encore pour ton blog. Je vis en Californie et travaille comme freelance pour la France, pour mon ancienne entreprise. J’ai commencé il y a moins d’un mois. J’ai fais pas mal de workshops pour comprendre comment tout cela fonctionnait. Je prévois de consulter un CPA pour avoir des réponses sûres à mes questions mais le temps nous manque en ce moment avec mon mari et j’ai une petite urgence…

    J’aimerai faire une première facture et je suis un peu paumée… Je bloque au niveau des taxes. Est-ce qu’il y a une TVA à facturer ou qqch du genre? Ou bien je note simplement le montants que l’entreprise doit me payer net en euros constants et c’est tout?

    Merci beaucoup par avance!!!

    • Normalement tu as la VAT à payer, renseigne toi bien, dans mon cas on m’a dit de la payer et de faire gaffe car ton entreprise te déclare donc si tu ne la paie pas tu te fais rapidement taper sur les doigts. En gros c’est la taxe en Europe, demande peut etre à ta boite car pour eux cela devra être différent aussi car ils achetent des services à l’étranger donc leur comptable doit être au courant, mais pense à la facturer vu que tu devra la payer, plus payer les taxes aux US donc autant ne pas perdre trop d’argent.

      • Le meilleur conseiller reste le comptable à ce sujet (mais un comptable qui s’y connait en matière de fiscalité internationale), le service juridique des entreprises françaises qui font signer les contrats ou le service fiscal ou le service fiscal de l’ambassade à Washington peuvent répondre à ces questions http://fr.ambafrance-us.org/spip.php?article338
        Good luck !

  17. Bonjour,
    Cette article m’interesse beaucoup. Je suis aussi freelance dans l’informatique et je m’intéresse à un télé-travail avec les américains. Je pense cela peut être possible mais les conditions j’y connais peux.
    Je suis à la recherche d’un contrat à traiter dans le domaine et je pense que ce blog va peut être m’aider.
    Merci

  18. ah pour les bouquins, j’avais suivi mais je ne savais pas pour la traduction d’articles et l’écriture dans les magazines!
    Et ça t’occupes bien le freelance? (oui pour les visites, j’ai vu ton planning de ouf! mais avec l’hiver ça va se calmer non?)
    Un vrai « couteau suisse » comme tu dis!
    Jamais je n’aurais le courage de faire ça alors Bravo! j’admire les personnes comme toi « tout lâcher pour mieux rebondir »
    bises

  19. mais que fais-tu exactement comme boulot en fait? (dsl je n’ai pas lu tous les commentaires!)

    • J’écris des bouquins, j’en traduis, j’écris des articles pour des magazines – pour le côté freelance.
      Et pour le reste, les visites guidées prennent de plus en plus de place !
      Donc je suis « couteau suisse » 😉

  20. Salut Mathilde ,
    Je suis généralement plutôt super accro a ton blog road trip , mais la j’avoue que j’ai trouvé ton article vraiment très intéressant : super documente , pleins d’exemples et de bons conseils….
    Ce qui ne m’étonne absolument pas quand je vois comment ton blog a évolué sur c’est 4 dernières années.
    Nous rêvons de partir , mais au jour d’aujourd’hui trop compliqué pour le boulot , mais bon nous on est plus sur une tendance New Zealand que l’on adore…ça se fera c’est sur !!!
    En attendant on commence a réfléchir à notre prochain road trip USA ou autres a voir.
    À bientôt
    Virginie

    • Merci Virginie !
      Il n’y avait pas de plan préétabli au départ avec le blog, juste l’envie de bien faire.
      La nouvelle Zélande… le rêve ! bises,

  21. J’aime beaucoup tes articles. Et j’aimerais beaucoup lire un article sur la façon dont tu t’organises. En particulier parce que moi aussi je suis passée d’un travail salarié à un statut de travailleur indépendant en suivant mon compagnon à l’étranger et comment m’organiser est une question que je me pose au quotidien. Par contre, j’ai un peu du mal avec lifehacker, aucune rubrique qui classe les articles alors que l’on passe du coq à l’âne…

  22. Super merci pour cet article très intéressant, je suis moi même en train de me lancer (au Canada mais le fonctionnement est quasiment le même). Ce que je lis me rassure, car on va peut-être bouger aux USA l’année prochaine, donc si c’est à peu près le même délire c’est bien je saurai où mettre les pieds. Et je vais tester Wave de ce pas, je recherchais justement un bon outil pas cher (voire gratuit) pour gérer mes comptes et factures !

  23. Merci Mathilde pour cet article qui tombe à point. A croire que les astres sont alignés puisque je me demande chaque jour si je ne serai pas plus heureuse dans mon travail si j’étais mon propre patron ! Il faut juste avoir le courage de faire le grand saut !

  24. Très intéressant comme article ! C’est top si tu arrives à « vivre ta vie de freelance » ; je te souhaite de maintenir le cap !

    J’avais tenté l’option freelance quand je cherchais à travailler aux US, et cela a été trop difficile (réseau essentiellement français et compliqué de travailler avec réactivité quand tu as 9 heures de décalage horaire dans le pif…). Pour éclaircir la question du travail sur le sol aux US pour des entreprises françaises, je confirme : oui, normalement, au regard de l’administration américaine, il faut quand même une autorisation de travail.

    Plein de réussite dans la suite de tous tes projets !!

  25. Salut Mathilde,
    J’ai lu ton article par hasard, car je m’intéresse un peu au statut de freelance, mais je ne compte pas du tout m’installer aux USA, donc c’était surtout de la curiosité 🙂
    En ce moment je suis sans emploi (et ça commence à faire long), du coup je m’intéresse de plus en plus à me créer ma propre voie…
    Je te remercie pour Trello, je ne connaissais pas du tout! d’ailleurs tes conseils en orga seraient les bienvenus vu que tu as l’air d’une spécialiste 🙂 hihihi
    J’ai toujours 20 to-do lists, et je me fixe des objectifs par journée, mais je suis trop vite distraite : je me retrouve avec un brouillon d’article ouvert sur word, des offres d’emplois, des articles d’autres blogs à lire…et au final : pas du tout productive la Cécilia!
    Si tu as des conseils, merci! 🙂

    • Merci pour ton petit mot Cécilia !
      Tu sais, moi aussi je lisais à droite à gauche d’autres parcours professionnelles, petit à petit, ça donne des idées !
      Bon courage dans ton projet pro, et reviens quand j’aurais fait un article Organisation ! je suis loin d’être parfaite, mais j’essaie d’améliorer ma façon de faire au quotidien

  26. Merci pour cette précieuse source d’informations…Rien de mieux que d’être bien conseillée et accompagnée dans ses démarches….

  27. Super intéressant et documenté, merci.
    Et j’ai adoré les derniers conseils. Surtout celui de méditer, bien sûr 😉

  28. Bonjour, amie pigiste!

    Je suis pigiste aussi, depuis 2012 (traductrice, rédactrice et réviseure). Notre statut au Canada est assez semblable à ce que tu décris, sauf que nous on est couvert de facto par le système d’assurance-santé provincial, ce qui est très appréciable (genre quand tu tombes enceinte un mois après avoir quitté ton super job pour commencer une carrière de pigiste… oui, ça sent le vécu, c’est normal….)

    Ce que j’adore, comme toi, c’est de jongler avec les projets sans m’enfermer dans un rôle ou un poste. C’est aussi très appréciable de gérer son temps et de pouvoir prendre des vacances (des vraies, pas un long weekend…) après des périodes super occupées. Bref, j’adore.

    J’avais lu The Freelancing Bible (titre de mémoire, flemme de vérifier) qui est vraiment bien et s’adresse principalement aux freelancers aux USA.

    • Coucou ! Merci pour le livre !
      Je ne fais que très peu de piges à vrai dire – trop mal payé, j’ai surtout des contrats d’auteurs / traducteurs.
      Pour le côté jonglage, je voyais plus le côté différentes activités – blog / visites guidées / yoga / travail d’auteur, plutôt que le contenu lui-même mais finalement ça revient à ce que tu dit.
      Pour les vacances par contre… dur de déconnecter à 100%, je fais des pauses de quelques jours, mais je ne peux pas rester trop loin de mes emails à cause des sollicitations pour les visites guidées (faut que je demande de l’aide, I know!)
      Tu travailles sur quoi toi ?

      • Je travaille surtout avec des organismes du gouvernement fédéral canadien, quelques boîtes de traduction, une maison d’édition et des entreprises du secteur privé. Je fais un peu de tout, surtout de la traduction anglais-français, mais aussi de la révision et de la rédaction dans les deux langues. C’est ça que j’appelle « la pige » en fait, je crois qu’on parle de la même chose, mais que le vocabulaire est différent 🙂

        J’ai essayé de travailler à la pige en tant que photographe, mais impossible de payer les factures… alors tous les trucs un peu « artistiques » (j’aime la photo, je rédige des articles de voyage), je le fais pour le plaisir. Si je vends une photo ou qu’on m’achète un article, super. Sinon, pas grave.

        Pas facile de déconnecter, en effet. Je voyage pas mal, mais je m’arrange pour travailler en route et dans ce cas là, je choisis mes projets (genre, réviser un bouquin, travail sur la durée mais pas urgent).

  29. Je copie mon message facebook ici pour que tout le monde profites de tes réponses 🙂

    Je suis étonnée que tu n’ai rien eu à déclarer pour bosser en freelance… on a du s’inscrire pour avoir un EIN, puis s’inscrire aupres de l’état au départment des revenus, puis auprès de la ville… Il me semble que c’est obligatoire dans tout état pour pouvoir commencer à bosser.
    Pour bosser avec la France tu n’as pas à payer la VAT? On a découvert ça l’autre jour et on a l’impression que peu de gens la paient… lol Merci pour les infos sur le formulaire à remplir en tout cas!!
    Pour la compta nous on fait à l’ancienne aussi, j’ai créé des super fiches excel en relation avec les fiches de taxes et tout est prêt pour les remplir. On nous a conseillé Freshbook aussi t’as déjà essayé?

    • merci ! alors il va falloir que tu donnes plus d’infos sur ce que tu dis pour clarifier tout ça !
      La seule fois où j’aurais pu demander à créer un EIN, c’était pour ouvrir un compte bancaire business, mais finalement la simple déclaration de business a suffi à la banque : on m’a dit à la banque (comme la comptable) que l’EIN n’était pas nécessaire.
      Pour le VAT, en effet, jamais entendu parler ! Est-ce que le conseiller fiscal ne serait pas au courant d’un autre impôt ?! Ou est-ce un truc purement français ? – il y a tellement de cas possibles !

      • S’inscrire au département des revenus est apparemment obligatoire pour tout freelance, on a ete à un stage dans notre état et tout devait etre officialisé. Quand tu t’inscris auprès de l’IRS en tant que sole proprietorship ils t’envoient tes nouveaux identifiants et j’ai du m’en servir pour certains boulots en freelance. Mais bon si le mec à H&R t’as rien dit et que tu n’as jamais eu de problème je pense qu’au fond tu n’en a pas besoin… c’est tellement compliqué leur paperasse que c’est dur de s’y retrouver…
        Pour la VAT c’est une taxe Européenne dont les taux sont différent pour chaque pays. En France c’est 20%. Apparemment si tu fais du business (service ou ventes) en Europe tu dois payer la VAT au pays où tu fait la vente. On n’en avait jamais entendu parlé non plus et c’est en faisant des recherches qu’on l’a découverte. On est en train de se renseigner pour voir si des filles ici qui vendent beaucoup de services partout dans le monde doivent la payer. On n’a pas eu de réponses pour le moment donc je pense que tout le monde n’est en fait pas au courant de cette taxe… Si j’ai plus d’infos je te les enverrai!

      • Au fait! Lol je me suis renseignée pour la VAT (ouais 10 ans après lol c est en voyant ton nouveau post que ca a fait tilt). Donc si tu vends un service en France, que tu ne paie pas d impôts en France et que tu ne les paie qu aux US, tu es obligée de payer et déclarer la VAT. Ça fait chier… Mais c est apparemment obligatoire… Par contre si tu paies déjà des impôts en France pas la peine. Si tu vends via un site comme la Fnac, etc normalement c est eux qui gèrent ça direct car c est des revendeurs donc c est eux qui vendent pas toi en gros. Voilà voilà 😉

  30. Bonjour! Merci pour cet article interessant qui donne les clés essentielles pour démarrer en tant que freelance aux US ou pas d’ailleurs. Merci pour ces outils que je ne connaissais ! Merci !

  31. Hello Mathilde,

    C’est grâce à des témoignages comme le tien qu’on commence à se poser des questions sur les choses que l’on tenait pour acquises.
    Il y a quelques années, je n’aurais jamais songé que j’aurais des envies d’entrepreunariat. Et maintenant, c’est un projet qui germe petit à petit dans ma tête. J’ai l’idée et l’envie … J’aimerai me dire dans quelques années: « Heureusement que je me suis lancée! »
    J’ai l’impression que l’Europe propose moins d’opportunités que les pays anglo-saxons mais est-ce véritablement le cas?
    Du coup, je ne sais pas trop où je pourrais poser mes valises pour mener ce projet à bien.

    Comment je me suis faite virer à mon retour de vacances l’année dernière (renvoyée à la maison du jour au lendemain), je ne crains plus du tout de quitter un poste stable de mon « plein gré » 🙂

    Merci,
    Mystinguett.

    • Coucou !
      C’est vrai que lire des histoires d’autres personnes permet de se poser des questions – je suis contente que ce soit le cas pour cet article malgré tout assez technique.

      Tu t’es faite virée en rentrant de ton voyage aux USA ??

      Bonne chance pour ton projet en tout cas !

  32. Very interesting tout ça ! Comme quoi chaque pays a ses spécificités !
    Même si nous aimerions nous installer aux US (pas si simple !), pour le moment nous sommes en France, mon mari et moi tous deux indépendants, aspirant à une autre vision du travail…
    Ce statut d’indépendant / entrepreneur & co commence à se développer en France, mais je ne crois pas que nous en soyons au même stade que « chez vous ». Tu confirmes cette (r)évolution d’indépendants ?
    De toute façon, je pense que ta façon de travailler en « couteau suisse » avec des activités différentes sera LE mode de travail de demain. En France, cela reste encore atypique, car on nous colle facilement des étiquettes de travailleur « mono secteur » et c’est bien dommage…
    Pour ce qui me concerne, c’est une façon de travailler / de vivre que je trouve très enrichissante et épanouissante. Et c’est pour cela que je compte bien ajouter de nouvelles cordes à mon arc, en parallèle de mes activités de freelance en communication. Même si tout cela n’est pas encore très précis, j’y travaille 😉
    Sinon, je suis carrément preneuse de conseils concrets en organisation… cela me fera le plus grand bien !

    • C’est difficile de s’installer quand on est pas sponsorisé par une entreprise – mais pas impossible ! Enfin, il faut peser le pour et le contre, la vie est chère ici, et il n’y a aucune aide de quoi que ce soit… mais tu le sais sans doute.
      La plupart de mes amis ici ont plusieurs cordes à leur arc, un boulot principale et d’autres activités autour. Je trouve ça enrichissant, même si ça rend les gens très occupés !
      Je note pour les idées d’organisation 😉
      Bises,

  33. Un article très intéressant et très bien écrit. Malheureusement je crois que la paperasse est propre à tous les pays pour ce genre de situation.
    Btw, boire et cocktail et danser > je dis oui !

    Belle journée,
    Jessica

  34. Très intéressant ton article. Je me suis penchée sur la question du freelance qui reste encore en état projet mais ça fait plaisir d’avoir quelques infos en français. 🙂

  35. Ha c’est chouette ça, comme article ! Il faudra que je m’en souvienne dans 6 ans (date à laquelle on espère s’installer aux Etats-Unis) pour voir comment je dois m’y prendre… Etant photographe indépendante (je monte actuellement mon dossier en France pour avoir les statuts), il doit y avoir des similitudes…

    Merci pour cet article 🙂

  36. Merci pour ton article. Qui, je dois le dire, me fait complètement flipper puisque je suis sous le statut d’independent contractor depuis avril (2015) et si je comprends bien, il faut déclarer ses revenus au trimestre dès le début ? Moi qui m’attendais plutôt à déclarer tout ça « tranquillement » avec mon post doc de mari en mars, je suis bonne pour une plongée dans les paperasses 🙁
    Cela dit, j’ai une question bien précise : il m’avait semblé comprendre qu’il y avait une espèce d’exemption les 2 premières années calendaires, au moins pour les post-docs (+ dépendants) sous statut J1 / J2. Si je suis bien, tu as commencé comme freelance durant cette deuxième année ? Du coup, tu étais concernée aussi par l’exemption au tout début de ton statut freelance?
    Un grand merci, si tu peux m’éclairer un peu plus, mais surtout pour ton blog, que j’ai beaucoup parcouru depuis le début de notre aventure bostonnienne !

    • coucou Véronique,
      Alors la première année, tu déclares tout pour le 15 avril, et ensuite il faut payer l’estimated fédéral + dans ton Etat, chaque trimestre (tu peux trouver facilement un calendrier en ligne)
      Dans notre cas, l’exemption d’impôts ne concernait que le J1, et pas le J2 – selon le mec qui a fait nos impôts chez H&R Block, mais qui arrive toujours à trouver d’autres exemptions/déductions.
      Good luck, et n’hésitez pas à prolonger l’aventure bostonienne en venant faire une visite de Boston avec moi !

      • Merci !
        Tes visites sont notées dans un coin de la tête, pas eu le temps jusqu’à présent.

  37. (Et pardon pour les fotes d’ortografe, mes enfants m’ont chipé mon ordi je suis obligée d’écrire sur mon iphone ?)

      • On vit à DC depuis 18 mois avec nos 3 boys qui vont à l’école américaine, et plus on vit ici, plus on y est heureux 🙂

  38. Moi ce que j’aime le mieux, c’est que tu danses, et ça se voit ds tous tes posts ! Merci pour ce blog grâce ausuel j’ai appris plein de choses utiled dans ma vie américaine ! ???

  39. Je trouve que l’article est très intéressant en effet, il explique comment on fait de manière pratique lorsque l’on veut se lancer. Cependant j’ai une autre question, plus personnelle… Pourquoi? Pourquoi se lancer dans le freelance? Est-ce que tu recommanderais ce choix de vie aux hésitants?

    • Coucou !
      Je n’aurais pas de réponse ferme à la question « pourquoi »!
      J’ai eu une offre pour travailler par moi-même (mais on m’avait dit de ne pas démissionner !), je « sentais » que je pouvais me lancer à mon compte au moins pour quelques mois, car à l’époque, j’étais censée partir des Etats-Unis 6 mois plus tard, je me suis dit : pourquoi pas essayer. J’avais commencé une formation de prof de yoga, je n’avais pas envie de continuer dans le boulot qu’on me proposait à l’époque dans la boite pour laquelle je bossais.
      En gros, ça a été un mélange de concours de circonstances, mélangé à l’envie de me lancer ; que j’ai cherché à transformer par la suite dans la durée. Avec la création des visites guidées, j’ai encore « shifté » vers d’autres projets, mais l’idée a évolué en l’envie d’avoir des projets que je développe par moi-même. Tu vois l’idée ?

      • Oui, je comprend tout à fait. C’était l’idée que je me faisais. Un jour la vie te laisse cette opportunité et tu te dis « pourquoi pas? ». En tout cas, je suis très admirative de ton succès bien mérité. Merci d’avoir partagé cette expérience avec nous! Peut-être qu’un jour moi aussi je me dirais « Pourquoi pas? »

  40. Article très intéressant, j’ai cependant une petite question : est-ce qu’en étant freelance tu peux continuer de profiter de l’assurance maladie de ton conjoint en post doc ?

    Merci et bonne semaine 😉

    • oui ! je suis couverte par son assurance santé. Il y a des assurances spéciales freelance aussi cela dit.
      Bises !

    • Bonjour Mathilde,

      Ton site est un puits d’info, c’est clair, net et rassurant.
      J’aimerais éclaircir les doutes auxquels je suis confronté actuellement. Voici ma situation :

      Mon ami est muté à San Francisco dans le cadre de son travail. Le visa qui lui est attribué est un visa diplomatique A2. Nous sommes ensemble depuis plus de 6 ans et allons nous marier afin que je puisse le suivre aux États-Unis. Il est très important pour moi de pouvoir continuer à travailler. Nous avons lu que dans notre situation, il me sera possible de faire une demande d’autorisation de travail une fois sur le territoire américain, avec semble-t-il un délai de 3 mois pour l’obtention de cette autorisation.
      Nous avons également appris que l’obtention de ce permis de travail n’était pour autant pas garanti, ce qui me préoccupe beaucoup.

      Pour info, je suis filmmaker et photographe en freelance/autoentrepreneur et souhaiterais idéalement continuer à exercer mon activité de cette façon aux États-Unis. Je viens de parler avec un avocat qui m’a malheureusement dit que mon autorisation de travail ne me permettait de travailler uniquement qu’en tant que salarié dans une entreprise.. Ton article semble démontrer le contraire, ce que j’espère vivement…
      Cela s’applique t il avec un type de visa particulier ? Tu sembles dire que non..
      Est-ce qu’une fois que j’obtiens mon EAD je peux commencer à bosser en freelance et facturer mes nouveaux clients ? Quelles sont les étapes indispensables pour pouvoir travailler de cette façon ?

      Merci beaucoup d’avance pour ton retour !

      Grégoire

      • Je suis désolée, je ne peux pas vous aider sur ces sujets délicats d’immigration et de travail.
        :/ good luck et vous avez raison d’écouter votre avocat, c’est en général le mieux au courant de votre cas particulier.

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