Etre française de l’étranger : ce que ça veut dire pour moi

Bastille Day - 14 juillet - Boston

Quand je vivais en France, je me disais rarement que j’étais française – à part peut-être pendant la coupe du monde de foot, ou quand j’ai fait mon année d’Erasmus en Italie. En vivant aux Etats-Unis, on me rappelle souvent mes origines, et le choc culturel est important : même si je me sens bien intégrée à la vie ici, les différences sont réelles. Qu’est-ce que ça veut dire pour moi, être une française de l’étranger ? Je me suis posée la question à l’occasion du 14 Juillet : c’était la première fois, depuis que je vis à Boston, que je participais à Bastille Day, comme on dit ici, avec un événement vendredi soir et ce soir-même à la State House de Boston, où deux Légions d’honneur étaient remises à des vétérans américains de la Seconde Guerre Mondiale, c’était un moment émouvant, avec chant de la Marseillaise et de l’hymne américain… et champagne. On a même dit « Vive la France » tous en chœur.

Comme 2 600 000 français, je vis à l’étranger. Ce n’est ni l’argent, ni le côté « j’étouffe en France », qui nous a motivé, Manu et moi, à partir vivre ailleurs : c’est la curiosité et l’envie de vivre autre chose, sans bien savoir quoi exactement. Je ne suis techniquement pas « expat », car je ne suis pas rattachée à une boîte française et je n’ai aucun des avantages sociaux de la France, mais le mot « expat » semble aujourd’hui avoir pris le dessus sur celui d’immigré, et désigne, de façon exotique et vague, ceux qui vivent à l’étranger. En vrai, je suis française de l’étranger, et depuis 7 mois, officiellement résidente aux Etats-Unis, du point de vue des impôts américains.

Les premières fois que je suis partie à l’étranger, en voyage de classe quand j’étais au collège, les profs nous disaient qu’on représentait la France, qu’il fallait bien se tenir dans nos familles d’accueil et dans les musées. A l’époque, ça m’avait vraiment impressionnée. Aujourd’hui, je ne ressens plus cette grosse pression, mais si je vais au yoga avec les jambes mal rasées et en ayant mis du parfum, je me dis que je vais alimenter le cliché des françaises poilues qui se parfument trop…

Pour moi être française, c’est à la fois appartenir à une histoire, partager une certaine culture et une littérature que j’adore, un art de vivre, des valeurs sociales, des envies d’égalité et de fraternité. Ça, c’est le versant théorique des choses. En pratique, ça veut dire écouter France Inter, et avoir ma carte du registre des français auprès du consulat de Boston.

Je défends la France auprès des Américains : non, socialisme n’est pas un gros mot (la France = pays socialiste vu d’ici), oui, on mange du pain tous les jours, non tout le monde n’est pas un expert en vins… Mais je défends aussi les Américains : je suis devenue l’avocate de leur mode de vie quand je parle avec des francophones, je défends leur façon positive de voir les choses, leurs ambivalences aussi (impossible de comparer Boston au Tennessee, à l’Oregon ou à la Floride), je suis ok avec les glaçons dans l’eau au resto, le pantalon de yoga pour faire les courses, les mini-robes pour sortir.

Avec les amis américains, je me sens moi-même, à l’aise et acceptée, et pas juste la fille qui a un accent et qui n’aime pas le maïs (la nourriture officielle de l’été ici). Mes copines savent que je suis « straightforward » (directe), comme tous les Européens ; avec les inconnus du quotidien – médecins, vendeurs, collègues, etc., les gens font très rarement remarquer que je suis étrangère. Il y a tellement d’immigrés aux USA, c’est courant de côtoyer des gens avec un accent et qui ne sont pas nés ici. C’est seulement quand je suis en vacances hors du Massachusetts que je retombe du côté de « la touriste française », là les gens me demandent bien plus souvent d’où je viens – selon mon humeur, je dis que je suis de Boston (regard circonspect de mon interlocuteur, mais je peux fièrement présenter mon ID du Massachusetts),  ou alors je dis tout simplement, « I’m French honey ».

Si le sujet des Français de l’étranger vous intéresse,

Et vous, à l’étranger, qu’est-ce qui vous fait sentir français ? Et si vous vivez en France, est-ce que vous vous sentez « patriotes », quels sont vos critères pour vous sentir français ?

bastille day à Boston - Mathilde

Edit bonus : cette charte en anglais pour les anglophones, pour les aider à savoir s’il faut dire « tu » ou « vous » en français 

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Mathilde

Rédactrice, grande organisatrice et réseau socialite du Blog de Mathilde. Je vis à Boston depuis 2012, j'ai fondé (puis vendu) une entreprise de visites guidées en français de la ville, Boston le nez en l'air. Je suis aussi autrice de nombreux guides de voyages, de livres de yoga et de jeux chez des éditeurs français. Suivez-moi sur Instagram !

30 réflexions au sujet de “Etre française de l’étranger : ce que ça veut dire pour moi

  1. Bon, moi tout ce que j’ai fais c’est passer 3 semaines en Angleterre en tant que fille au pair et rentrer beaucoup trop vite de mon voyage qui devait durer 8 mois, mais ce qui m’ennuie parfois c’est de sortir un mot français etc, et d’être directement mise dans la case française alors que je suis Belge! Aucune haine pour mes voisins bien sûr, mais c’est dommage de se rendre compte que son pays est très peu connu à l’étranger.

  2. Moi aussi j’ai découvert le cliché de la française poilue qui se parfume trop en arrivant au Canada, et j’ai bien ri ! Le problème ici (surtout au Québec), c’est que les français passent direct pour des envahisseurs qui veulent imposer leur culture. A partir de ce moment là, c’est un peu dur de changer tout seule l’opinion publique !

  3. Bonjour Mathilde.

    Je suis ton blog depuis quelque temps maintenant et je le trouve passionnant. J’habite en Irlande depuis 2007, et les Irlandais sont un peu des Américains « light », et ton article est tellement vrai! Les stéréotypes Français (Non, je ne bois pas de vin depuis mes 12 ans et je ne sais pas faire de mimes!), leurs petites habitudes anglo-saxones qui nous font rire et surtout le fait que quand je fais quelque chose, c’est toujours « So French ». Désolé, mais j’aime la mayo et pas le ketchup dans mes sandwichs, c’est pas « So French », c’est juste moi, pas toutes la population Française. Et que je dit « J’aime Stromae », c’est pour la musique, pas parce-que j’aime tout ce qui est Français « Obviously you like it, it’s French! »

    Très beau blog, continue comme ça!

    • Merci Lucas pour ton message !! Super sympa.
      Pour Stomae, je suis partie pendant qu’il est devenu célèbre, je ne connais pas ce qu’il fait… et ça ne passe pas à la radio ici. Faut que j’écoute ça sur Spotify !
      Bises,

  4. Comme toi je me suis sentie française en vivant aux USA et je me suis sentie blanche au Burkina Faso. Je pense que c’est l’image que l’autre nous renvoie qui nous définie en partie. Je vivais à DC en 2002/2003 lors de l’opposition entre la France et les USA au sujet de la guerre en Irak, du coup les critiques étaient virulentes d’un côté comme de l’autre. Mais comme toi, j’ai toujours défendu le mode de vie à la française, tout comme j’ai toujours refusé de limiter les américains à des caricatures, ok ils sont patriotes mais ils aiment tellement leur pays qu’ils sont super accueillants, certes le libéralisme à tout va ça ne me fait pas rêver mais n’empêche ils n’attendent pas que tout leur tombe du ciel, ils se bougent pour avoir ce qu’ils veulent…
    Par contre le jogging pour aller au supermarché je n’ai jamais pu ;-). Les Etats-Unis me manquent, je suis d’autant plus « jalouse » que j’adore Boston!

  5. Hei,
    J’suis no 5 du post buzzfeed! (mais j’essaie de me calmer, je pense que les gens en ont marre d’entendre le prix de la demi-buche de chèvre en Norvège)(4€)(la demi-buche!).

    Et oui, je me sens francaise à l’étranger parce que le pain et le fromage me manquent, mais j’ai un appareil à faire des crêpes et des raclettes, et je suis prête à passer 4h à préparer ma pâte feuilletée quand je suis vraiment en manque.
    Je suis aussi une bonne râleuse mais ca j’essaie de le changer et l’autre fois j’ai spontanément offert de l’aide à des gens qui avaient l’air perdu (on est d’accord : ca n’arriverait pas en France).

  6. Tu es très chic & jolie dans ta belle robe !
    Moi j’avoue ne pas trop me sentir française. Dans ma famille on est à 1/2 italien, j’ai vécu en Espagne et aux Pays-Bas, mon mari est à 1/2 vietnamien et j’ai la chance de voyager souvent. Alors français, bof… En fait, je m’en fiche un peu ! Peut-être qu’ici ça a son importance (je veux dire ici aux USA) mais lorsque je suis en France, j’ai l’impression que oui, c’est mon pays mais sans plus !
    PS : on fête le 14 juillet en grande pompe chaque année ! Et oui c’est l’anniversaire de ma fille aînée 🙂

  7. Je ne me sens jamais autant Française que lorsque je suis à L’étranger.
    On me reconnais à mon accent. Quand j’étais en Afrique du sud, tout le monde adorait mon accent français sooo cute! Maintenant que je vis en Belgique, on me dit qu’on entend que j’ai un petit accent Français mais quand je suis en France on me dit que j’ai l’accent Belge!

    Pour moi être Française à l’étranger , c’est garder certaines traditions de chez moi, les manières de faire et puis manger comme en France. J’essaye aussi d’être polie et sympa car en Belgique les Français ne sont pas toujours bien vu. Pour eux on est des râleurs mal poli qui se croient supérieur. Bref, parfois j’en ai marre d’entendre « les Français ceci, les Français cela… »

  8. Quand j’étais encore en France je ne me sentais pas patriote, mais c’est depuis que je suis expatriée je me sens vraiment Française et je tiens beaucoup plus a mes racines et a mes traditions (aussi bien française qu’alsacienne) que je veux continue ici et surtout transmettre a mes enfants.
    Les Japonais ont une telle image de la France (Paris, la mode, la gastronomie etc) que quand je dis que je suis Française, ils sont émerveillés et disent que c’est classe d’être Française.

  9. Quand j’étais encore en France je ne me sentais pas patriote, mais c’est depuis que je suis expatriée je me sens vraiment Française et je tiens beaucoup plus a mes racines et a mes traditions que je veux continue ici et surtout transmettre a mes enfants.
    Les Japonais ont une telle image de la France (Paris, la mode, la gastronomie etc) que quand je dis que je suis Française, ils sont émerveillés et disent que c’est classe d’être Française.

  10. C’est sûr, on se sent plus français lorsqu’on vit à l’étranger. Et je suis d’accord avec toi : partir vivre à l’étranger autrement que pour le boulot (je parle des « vrais » expats) c’est souvent inconfortable (on ne comprend pas toujours la réaction ou la façon de raisonner des autres, en tout cas au début) et aussi c’est ce qui fait toute la richesse de l’expérience!

    Et comme tu le fais remarquer, je crois qu’on commence à s’intégrer quand on se rend compte au quotidien qu’en face aussi ils ne sont pas un mais multiple (selon la ville où les gens habitent, leur pays d’origine, etc.)

    D’ailleurs tu connais peut-être cette blague qu’un américain m’a racontée : quand on montre la photo d’un type avec un chapeau de cow-boy, un « étranger » dit que c’est un américain, et un américain répond que c’est un texan!

    Bises

  11. pour ma part, pas de Bastille Day dans mon coin perdu du Canada, où je suis la seule Française. Avant de quitter la France, je ne me sentais pas particulièrement attachée à mon pays, disons que je n’y pensais pas. Mais depuis que je suis à l’étranger, je sens l’importance qu’ont mes racines. Pourtant, je m’américanise (= je porte des pantalons de yoga même quand je fais pas de yoga, etc etc). Je ne supporte pas qu’on critique la France sans fondement (ça, c’est plutôt de la part des Québécois, pas des Canadiens anglo), comme je ne supporte pas quand des Français font des réflexions à la con sur le Canada. Bref, je me reconnais beaucoup dans ton article 😉

  12. Je n’aime pas mettre en avant ma nationalité, pour moi c’est un détail, cela dit je pense que dire juste que je suis française c’est pas assez, il manque mon côté européen, et je ne vais pas dire non plus que je suis allemande, ça fait que 4 ans que je suis là. Souvent quand on me demande d’où je viens, je répond de la Planète Terre 😀 En voyage par contre je dis que je viens de Berlin.

  13. Ce sont mes collègues qui me rappellent que je suis française en imitant mon accent haha ! Sinon j’ai l’impression d’être plus fière d’être française à l’étrangère. Comme si être patriotique en France était mal vu puisque rallié à des idées politiques bien précise. Or ici être patriotique, c’est faire rêver les anglais qui adorent tout ce qui touche à la France ! Donc c’est assez rigolo. 🙂
    Sympa de savoir ta vision de voir les choses en tout cas 🙂

  14. Nice pic!

    Je me sens aussi plus « Française de l’étranger » qu’expat’, dans le sens où je trouve que les expat’ ont plutôt tendance à rester entre Français, alors que le Français de l’étranger essaie plus de s’intégrer dans le pays où il réside.

    Ce que ça veut dire pour moi c’est d’essayer de retirer les avantages des deux cultures. C’est en quittant la France que je me suis aperçue de tous les avantages qu’on avait, mais aussi de la mentalité très fermée et austère qu’on a tendance à avoir. Je ne dénigre pas la France pour autant, j’essaie de partager ses bons côtés avec mes amis étrangers.

    On a clairement un objectif de véhiculer une bonne image de la France, tout en confirmant ou en cassant les clichés.

    Je ne me sens pas plus ou moins proche de mon pays depuis que je vis à l’étranger, mais je comprends mieux le communautarisme qu’on voit en France, puisque les Français font souvent pareil quand ils vivent à l’étranger. La paille et la poutre.

  15. ton article est très interessant et ta robe rouge est superbe!!!!! have a good day mathilde. nad

  16. Bel article ! 🙂
    Je ne m’intéressais pas du tout à mon identité en tant que française avant de partir vivre à l’étranger. Je ne me suis jamais autant sentie française que pendant cette période là ! Et surtout, je me suis rendue compte que j’adorais vivre dans mon pays, et que bon, ses défauts n’étaient pas si terribles que ça, et faisaient partie du « charme » (et c’est une chercheuse d’emploi actuelle qui te dit ça :-D). Bref, mon expat, ça m’a permis de me rendre compte de mes affinités culturelles, de mon identité culturelle. Plutôt pas mal !
    Aux USA, je défends la bouffe, le « communisme » (hihi), en France, je défends les USA aussi (pas le positivisme contrairement à toi, car au bout d’un moment ça m’a gavée, je dois l’avouer) !

  17. Perso, je suis belge habitant en Belgique (avec des origines +- lointaines néerlandaises et allemandes) mais travaillant au Luxembourg avec en grosse majorité des français.

    On a vu des drapeaux belges pendant la coupe du monde mais dès que la Belgique a été éliminée, les drapeaux ont comme par magie disparu. Et on ne verra pas bcp plus de drapeaux belges lors de notre fête nationale (21/07).
    Depuis qq temps, je m’intéresse à la culture anglo-saxone (en lisant plusieurs blogs d’expat) et je me pose la question de savoir ce que je suis (wallon, belge, européen, …). Bien sûr, je suis les 3 à la fois mais je n’ai jamais ressenti de fierté. Et j’envie les américains lorsque je vois tous les drapeaux US et leur fierté d’être américain. Et je me dis qu’ici en Europe, nous ne connaîtrons jamais cela

    • L’histoire des drapeaux pourrait s’être passée en France, je suppose, c’est vrai que c’est mal vu car associé à l’extrémisme. Dommage.
      En fait, ici aussi aux USA avoir un drapeau devant sa maison, ou être patriote à 100% n’est pas aussi univoque qu’on pourrait le croire. Certains de nos amis trouvent ça « too much » les drapeaux, ou cette fierté nationale, et s’en moquent gentiment.

  18. Malheureusement, j’ai du mal à me sentir française moi… Je ne crache pas sur mon pays, bien au contraire, je sais voir les jolies choses qui le composent mais je ne me suis jamais sentie à ma place ici. Et même pendant la coupe du monde et au 14 juillet. Même, le pire, je crois, je m’en fiche ^^

    Peut-être que ça changera quand je serai ailleurs, je sais pas.

  19. En France dire qu’on est patriote c’est un peu un gros mot… à part pour le foot et le 14 juillet c’est impensable de sortir un drapeau à sa fenêtre (sans passer pour quelqu’un d’extrême droite…). Je suis toujours assez impressionnée par le nombre de drapeaux en Amérique du Nord, mais aussi par ceux que j’ai vu en Suède!
    Personnellement je ne peux pas dire que je sois « fière » d’être Française car je n’ai rien fait pour le mériter, mais je suis reconnaissante de tout ce que le système français m’a apporté et je me sens chanceuse d’être née et d’avoir grandi ici.
    Sinon je me sens Française, surtout en voyage et les jours d’élection (;-)), mais aussi Européenne. Peut être parce que je voyage beaucoup, peut être parce que mes arrières-grands-parents viennent de 4 pays Européens différents!

  20. superbe article, je me reconnais totalement dedans à une exception : dans le Kansas, on me fait TOUT le temps remarquer que j’ai un accent hors norme .. (pourtant, j’ai fait des progres )… Where are you from : I love your accent … I’m from France .. Il y a un truc qui m’énerve .. j’ai du mal à dire maintenant, que je ne me lave pas les cheveux tous les jours (toi c’est le parfum, moi c’est ça … )

    • On me le dit toujours très poliment : « I may have heard a slight accent », auquel j’ai envie de répondre « no kidding, are you sure? » 😉
      Il y a beaucoup d’étrangers à Boston, étudiants, etc. je pense que les gens sont peut-être plus habitués que chez toi ?
      Je savais pas pour le coup des cheveux !

  21. Happy Bastille Day !
    Je suis allée à Harvard Sq hier, bon petite fête mais c’était sympa de voir des gens avec des couleurs de la France sur le visage ^^ Et auj, repas français pour ma host family. C’est aussi sympa en effet de vivre un 14/07 en vivant à l’étranger !

  22. Très bel article, bravo!
    C’est marrant, je reviens juste du cocktail du 14 juillet au Consulat Français et c’est la première fois que je chante la Marseillaise avec autant d’entrain 😉

    • Juste après la Marseillaise, on a enchaîné avec l’hymne américain : faut que je révise, je connaissais pas…
      Pendant tout le discours du consul, on entendait les bouchons de champagne péter 😉
      A++

    • Salut Mathilde,

      Cela fait un moment que je lis ton blog. A vrai dire cela fait plus d’un an et demi que je te suis et qui marque aussi mon départ vers les Etats Unis dans le cadre de mes études. Je me reconnais complètement dans ton article, et j’ai même sourit lorsque tu énumères les glaçons dans (toutes) les boissons, le pantalon de yoga et les robes ultra mini de soirée. Ce qui me fait sentir française, c’est tout d’abord mon accent français assez reconnaissable visiblement .. 🙂 En tant qu’étudiante cependant, nous sommes énormément d’étranger au sein de l’université et c’est toujours un plaisir de pouvoir partager ma culture et de montrer que je suis fière d’être française tout en adorant vivre dans ce nouveau pays « d’adoption ».

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